Cuba, La Havane, Foire internationale du livre, Miguel Diaz-Canel

Aquarelle d'une fête en résistance


La Havane, 17 février - Réaffirmer la valeur de la lecture en tant qu'outil essentiel pour lutter contre le colonialisme culturel que l’on prétend nous imposer est l'un des objectifs de la 32e Foire internationale du livre de La Havane, qui a été inaugurée le 15 février dans la salle Nicolas Guillén de la Forteresse San Carlos de la Cabaña par Juan Rodriguez Cabrera, président de l'Institut cubain du livre.

Miguel Diaz-Canel Bermudez, Premier secrétaire du Comité central du Parti communiste de Cuba et président de la République, et Esteban Lazo Hernandez, membre du Bureau politique et président de l'Assemblée nationale du Pouvoir populaire, assistaient à l'inauguration.

En présence également de Rogelio Polanco, membre du Secrétariat du Comité central et chef de son Département idéologique, d’Inés Maria Chapman, vice-Première ministre, des ministres de la Culture Alpidio Alonso, de Cuba, et Margareth Menezes, du Brésil, pays invité d’honneur, et d'autres personnalités, Rodriguez Cabrera a souligné que le fait que cette édition ait lieu « comme une démonstration énergique de la valeur que notre État accorde au livre et à la lecture, face à un panorama mondial complexe et au renforcement du blocus criminel des États-Unis contre l'Île ».

Il a salué les œuvres respectives de la philosophe Isabel Monal et de l'écrivain Francisco Lopez Sacha, présents à l’inauguration, en rappelant le dévouement de l'intellectuelle à la Révolution et à la culture cubaine, ainsi que son authentique défense de l'essence de la pensée marxiste. Quant à Lopez Sacha, il a souligné son travail remarquable en tant qu'écrivain et maîtres de générations.

Il a fait allusion à la présence à la Foire de plus de 46 pays solidaires, ainsi qu'à l'offre de trois millions de livres physiques et de 2 000 livres numériques, et a rappelé Fidel, le principal promoteur de la culture cubaine et l'architecte de ce rendez-vous littéraire.

Margareth Menezes a remercié l'invitation au nom du président Luiz Inacio Lula da Silva, un homme immensément engagé dans les causes humaines et, a-t-elle dit, avoir toujours souhaité visiter notre pays, frère du sien, et entre lesquels les convergences sont nombreuses.

Venus du Brésil, les guitaristes Fernando César et Bento Tiburcio ont interprété Acuarela de Brasil et Luz de vida ; et de Cuba, avec El bodeguero, Sube un poquito mas et Sabrosona, l'emblématique orchestre Aragon a fait frémir de plaisir l'assistance par la force de son rythme et sa splendide cubanité. (Texte et photo: Granma)


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