Cuba, travail volontaire, Parti communiste de Cuba

Travail volontaire: pour son propre bien et celui des autres


Bauta, 15 avril – Arrivés dans les champs au lever du jour, plus d'une centaine de cadres et de travailleurs du Comité central du Parti communiste de Cuba ont réalisé ce 14 avril un travail volontaire dans le secteur de l'Entreprise 16 avril, afin de célébrer la Déclaration du caractère socialiste de la Révolution cubaine, ce 16 avril de 1961.

Certains avaient amené leurs jeunes enfants qui, à leur manière, ont participé à l’ensemencement, au désherbage ou à la récolte de patates douces, à la plantation de manioc ou au nettoyage du maïs, tout comme les cadres et les travailleurs du Comité national de l'Union des jeunes communistes (UJC), ainsi que des camarades d'autres entités.

Le Premier secrétaire du Comité central du Parti et président de la République, Miguel Diaz-Canel Bermudez, Roberto Morales Ojeda, membre du Bureau politique et secrétaire à l'Organisation, ainsi que d'autres membres du secrétariat du Comité central étaient également présents.

La présence d'un petit groupe d'enfants a impressionné Ernesto Olivera Podadera, un travailleur du système commercial de l'organisation. Il avait même envisagé d'amener son petit garçon, mais il y a renoncé. Il viendra avec lui la prochaine fois, affirme-t-il.

Âgé de 56 ans, il ne se souvient plus du nombre de « dimanches rouges » auxquels il a participé, mais ils ont été nombreux, innombrables ; il a appris leur valeur dès son enfance, lorsque sa mère l'emmenait par la main à la mobilisation.

« Le travail ne doit pas nous surprendre, c’est quelque chose de normal, du moins pour notre génération, qui a grandi en voyant sa mère y aller et en revenir. C'est ainsi que j'ai été élevé », a-t-il déclaré.

Et cela, ajoute-t-il, « nous devons le faire, parce qu'en plus de ses effets directs, pour ce que nous pouvons apporter, cela enseigne, te forme, t’aide à comprendre que ceux qui travaillent dans l'agriculture se sacrifient beaucoup ; il y a également une composante importante de socialisation avec tes collègues de travail ».

Ce type d'activité, résume Olivera Podadera, « est un acte d'altruisme, car pendant ton jour de congé, alors que tu dois t’occuper de ta famille et d'autres choses, tu décides d’y participer, parce que ce sont des choses importantes que nous devons faire pour notre propre bien et pour le bien des autres ».

Geinelys Gonzalez Pradera a 24 ans, elle est technicienne en gestion documentaire et travaille aux archives du Comité central depuis 2020. Presque toutes les semaines, avec ses collègues, elles viennent travailler bénévolement dans les aires de culture destinées à l’auto-approvisionnement de l'organisation.

« J'ai toujours accompagné ma mère au travail volontaire, et maintenant je constate que les jeunes s'y investissent et, avec eux, comment nous grandissons », dit-elle.

Pour Eduardo Escandel Santana, âgé de 34 ans, diplômé en droit et employé au Département des Relations internationales du Comité central, dans la situation actuelle, alors que la question alimentaire est fondamentale, le travail volontaire dans les champs est d’une importance capitale, car la production agricole, explique-t-il, doit être au centre des préoccupations de tous ceux qui peuvent y contribuer. (Texte et photo: Granma)


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