Radio Cadena Agramonte emisiora de Camagüey
La Havane, 28 janvier - Un feu porté par de jeunes mains a descendu les marches de l'Université de La Havane ce 27 janvier.
Comme dans tout Cuba, d’innombrables torches, brandies par différentes générations, mais unies dans l'hommage à un homme de tous les temps, ont préservé la flamme de José Marti.
Des drapeaux de pays amis ont également défilé sous la protection de la pensée universelle de l'Apôtre, et une revendication qui est celle du monde entier est montée d'un groupe de compagnons étrangers : Libérez la Palestine ! Un cri qui qui affirmait que toute cause juste est une cause martinienne. Comme Marti en avait l'intuition, « la vie est double », voire infinie, pour des êtres comme lui.
La marche était présidée par le général d'armée Raul Castro Ruz, leader de la Révolution cubaine – témoin exceptionnel de cette première Marche aux flambeaux qui, en 1953, refusa de laisser mourir Marti « l'année de son centenaire » –, par le Premier secrétaire du Comité central du Parti et président de la République, Miguel Diaz-Canel Bermudez et par les membres du Bureau politique Esteban Lazo Hernandez, président de l'Assemblée nationale du Pouvoir populaire ; Roberto Morales Ojeda, secrétaire à l'Organisation du Comité central ; José Amado Ricardo Guerra, secrétaire du Conseil des ministres, et par le ministre des Relations extérieures Bruno Rodriguez Parrilla, entre autres autorités.
Le président de la Fédération des étudiants universitaires, Ricardo Rodriguez Gonzalez, a souligné l’actualité des paroles de Fidel lorsqu’il évoquait José Marti : « Aujourd'hui plus que jamais, nous avons besoin de sa pensée, (...) de ses idées ».
José Marti représente un terrible danger pour les intentions hégémoniques de colonisation de notre souveraineté et de notre autodétermination ; c'est pourquoi nos ennemis tentent de le dissimuler et de changer la couleur de sa pureté, incapables de comprendre son pouvoir d'attraction, a-t-il déclaré.
Rodriguez Gonzalez a convoqué à l'utilité de la vertu dans les batailles quotidiennes, il a appelé à assumer « la grandeur épique du quotidien, du devoir simple et de plus grande gloire envers la Patrie à partir de la plus petite tâche ». Il a affirmé que seul le travail sans relâche pour la nation et son peuple est honorable.
La marée juvénile qui a enflammé tout Cuba ce 27 janvier, avec la lumière de José Marti, était accompagnée à La Havane par le commandant de la Révolution Ramiro Valdés Menéndez et le commandant de l'Armée rebelle, José Ramon Machado Ventura, qui fut également l’un des participants à la marche fondatrice de cette tradition révolutionnaire. (Texte et photo: Granma)
