La Havane, 1er mai - À l'occasion de la Journée internationale des travailleurs, le leader de la révolution cubaine, le général d'armée Raúl Castro, et le président cubain, Miguel Díaz-Canel, ont présidé aujourd'hui un défilé populaire sur la place de la Révolution de la capitale.
Des milliers de personnes, brandissant des drapeaux, des banderoles et des bannières faisant référence à la date et soutenant le processus révolutionnaire cubain, ont répondu à l'appel de la Centrale des travailleurs de Cuba (CTC) pour participer au défilé du 1er mai de cette année.
Le retour du traditionnel défilé sur la Plaza de la Revolución José Martí, interrompu par la pandémie de Covid-19, s'inscrit parfaitement dans la célébration cubaine, en raison du symbolisme du site où, il y a exactement 25 ans, en 2000, le leader historique de la Révolution cubaine, Fidel Castro, a formulé le concept de Révolution.
Devant les principaux dirigeants du pays, des dizaines de milliers de personnes de la capitale et plus d'un millier d'invités étrangers manifesteront leur rejet du blocus économique, commercial et financier imposé par les États-Unis depuis plus de six décennies, qui empêche le développement du pays et affecte la vie de millions de Cubains.
Dans le cadre de la campagne de communication « Pour Cuba, ensemble nous créons », la CTC a encouragé la population à participer aux marches, dans une nouvelle démonstration de soutien au processus révolutionnaire, qu'elle espère massive sur toutes les places du pays.
Dans les jours précédant l'anniversaire, les médias réguliers et virtuels ont diffusé des récits de vie de travailleurs et de dirigeants syndicaux, des capsules promotionnelles, des spots télévisés et radiophoniques, ainsi que des interviews de représentants de différents syndicats qui ont témoigné de la force mobilisatrice des travailleurs.
En signe de soutien mondial à Cuba, un millier de délégués internationaux de plus de 30 pays, représentant une centaine d'organisations syndicales des cinq continents, marcheront aux côtés du peuple et condamneront le siège économique, commercial et financier de la Maison Blanche, qui entrave le plein développement des forces productives du pays. (Texte et photos: PL et ACN)