Radio Cadena Agramonte emisiora de Camagüey
Managua, 5 mai - Le ministre nicaraguayen des Affaires étrangères, Valdrack Jaentschke, a annoncé la décision souveraine et irrévocable de son pays de se retirer de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO).
Dans une lettre adressée à la directrice générale de l'Unesco, Audrey Azoulay, le ministre évoque l'action « inacceptable et inadmissible » de l'organisation qui, selon lui, a décerné un prix au journal centraméricain La Prensa.
« La Prensa représente une ignoble trahison de notre patrie ; en tant que média, il a historiquement promu et soutenu la violence, l'ingérence, les crimes de haine, la cruauté, l'anti-culture et les anti-valeurs », a déclaré le ministre.
Il a ajouté que ce média servait, promeut et défend les occupations et les interventions militaires et politiques des États-Unis au Nicaragua.
« Il est profondément honteux que l'Unesco soit le promoteur et, de toute évidence, le complice d'une action qui offense et attaque les valeurs les plus profondes de l'identité et de la culture nationales du Nicaragua, perdant ainsi son objectivité et se disqualifiant elle-même », a-t-il souligné.
À cet égard, il a rappelé que le gouvernement sandiniste avait pris la décision de se retirer de l'Unesco en vertu de l'article 2, paragraphe 6, de l'acte constitutif de l'organisation.
La veille, le Nicaragua a rejeté et condamné la reconnaissance comme une action offensante, humiliante et dégradante, qui s'ajoute à la vague de soumission méprisable frappant les organisations internationales, et en particulier celles qui, depuis l'ONU, « devraient défendre les principes et les valeurs de la famille humaine ».
Le journal nicaraguayen, qui fonctionne actuellement sous forme numérique, a reçu le prix mondial de la liberté de la presse Unesco/Guillermo Cano 2025. (Texte et photo: PL)
