Radio Cadena Agramonte emisiora de Camagüey
Ramallah, 14 mai - Le président du Conseil national palestinien, Rawhi Fattouh, a condamné aujourd'hui les nouveaux massacres commis par Israël dans la bande de Gaza, où 60 personnes auraient trouvé la mort au cours des dernières heures à cause des bombardements du pays voisin.
Dans une déclaration, le responsable a dénoncé les frappes aériennes israéliennes sur la ville de Jabalia, dans le nord de l'enclave côtière, ainsi que sur le camp de réfugiés de la ville.
Il a souligné que la plupart des victimes sont des femmes et des mineurs, qui se trouvaient entassés dans des tentes destinées aux personnes déplacées.
Selon lui, ces attaques constituent une dangereuse escalade dans la politique de génocide et de nettoyage ethnique menée par Israël à l'encontre de son peuple.
Bombarder des enfants et des femmes constitue un crime de guerre qui appelle une réaction ferme de la part de la communauté internationale et des Nations unies, a-t-il souligné.
M. Fattouh a rappelé que l'armée avait également bombardé le complexe médical Nasser aux premières heures de la matinée d'hier et l'hôpital européen quelques heures plus tard, tous deux situés dans la ville de Khan Younis, dans le sud du pays.
Le monde doit mettre fin à l'agression brutale contre un peuple sans défense et le protéger contre le génocide et le nettoyage ethnique perpétrés par le gouvernement de Benjamin Netanyahu.
Selon des sources médicales citées par la chaîne de télévision qatarie Al Jazeera, une soixantaine de personnes ont été tuées dans le bombardement de six bâtiments de l'enclave côtière depuis mercredi matin.
L'agence de presse palestinienne officielle a fait état de 51 morts dans les raids israéliens depuis les premières heures de la matinée. (Texte et photo: PL)
