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Un tribunal brésilien confirme les restrictions imposées à Bolsonaro en raison des risques pour la démocratie


Brésil, 23 juillet - La Première Chambre de la Cour Suprême Fédérale (STF) du Brésil a confirmé ce mardi les mesures cautérales imposées à l’ancien président Jair Bolsonaro, qui comprennent l’utilisation d’un bracelet électronique, l’interdiction d’accéder aux réseaux sociaux et des limitations de contact avec d’autres personnes investiguées.

Cette décision, soutenue par quatre des cinq magistrats, vise à prévenir d’éventuels actes contre l’ordre démocratique liés aux événements postélectoraux de 2022.

Les restrictions, initialement ordonnées vendredi par le juge Alexandre de Moraes, incluent également un placement en résidence surveillée durant la nuit et les week-ends, ainsi que l’interdiction de communication avec des diplomates étrangers ou des personnalités clés du dossier, y compris son fils, le député Eduardo Bolsonaro. Le tribunal a jugé suffisants les éléments indiquant une coercition, une obstruction à la justice et des menaces à la souveraineté nationale, tels que documentés par la Police Fédérale.

Le seul vote dissident a été celui du magistrat Luiz Fux, qui a soutenu que ces mesures portaient atteinte de manière disproportionnée aux libertés individuelles. Toutefois, la majorité a souligné la nécessité de garantir la sécurité institutionnelle pendant que les enquêtes sur le prétendu coup d’État après les élections ayant conduit Lula da Silva à la présidence se poursuivent.

Le conflit s’est intensifié lorsque Bolsonaro a montré son bracelet électronique devant ses alliés au Congrès et a critiqué le STF dans des enregistrements diffusés sur les réseaux sociaux, ce qui a entraîné un ultimatum de 24 heures du juge De Moraes, demandant à ses avocats de justifier un éventuel non-respect des restrictions.

L’ordonnance avertit que, en cas de non-respect de la demande, l’ancien président pourrait être arrêté immédiatement en vertu de l’article 312 du Code de Procédure Pénale.

Avec ces mesures, le tribunal cherche à neutraliser toute tentative de Bolsonaro d’influencer politiquement ou de mobiliser des partisans pendant les enquêtes. L’affaire principale examine l’organisation d’un prétendu complot visant à annuler les résultats des élections de 2022. (Texte et photo: PL)


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