logo Imagen no disponible

Radio Cadena Agramonte emisiora de Camagüey

Changement climatique, Donald Trump, États-Unis, Gaz polluants, Politique environnementale, Réglementation

L'administration Trump annonce un retour en arrière sur la politique climatique des États-Unis


États-Unis, 30 juillet - Le gouvernement du président Donald Trump a annoncé ce mardi qu’il révoquera la base établie en 2009 pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre aux États-Unis.

Suite à une décision de la Cour suprême, l’Agence de Protection de l’Environnement (EPA) avait statué pendant le premier mandat de l’ancien président démocrate Barack Obama que les gaz à effet de serre étaient dangereux pour la santé publique et pouvait donc réguler leurs émissions selon une législation de 1970, la Loi sur l’Air Pur.

Depuis que Trump, un défenseur des combustibles fossiles et sceptique face au réchauffement climatique, est revenu à la Maison Blanche, les autorités fédérales ont changé de cap en matière de politique climatique.

L’annonce de ce mardi, la dernière d’une longue liste, doit encore passer par une phase de consultation publique de 45 jours.

« Si cela se concrétise, l’annonce d’aujourd’hui constituerait la plus grande mesure de déréglementation de l’histoire des États-Unis », a déclaré le directeur de l’EPA, Lee Zeldin, lors d’un événement organisé dans un concessionnaire automobile dans le nord des États-Unis.

Zeldin accuse l’EPA d’avoir, en 2009, tiré des conclusions hâtives, sur lesquelles il existe un large consensus scientifique, mais qui, selon lui, ont causé des dommages importants à l’économie américaine.

« Les conservateurs aiment l’environnement, ils veulent en être de bons gestionnaires », mais « il y a des personnes qui (…) sont prêtes à plonger le pays dans la faillite au nom de la justice environnementale », a déclaré Zeldin ce mardi dans le podcast de droite Ruthless.

Le secteur des transports est la principale source d’émissions de gaz à effet de serre aux États-Unis.

Selon une analyse récente de l’ONG Conseil de Défense des Ressources Naturelles (NRDC), si le secteur des transports américains était un pays, il serait le quatrième plus grand émetteur de gaz à effet de serre au niveau mondial, tandis que le secteur énergétique serait le cinquième.

La décision de 2009, connue sous le nom de Déclaration de Danger, a résisté à de nombreux défis juridiques de l’industrie au fil des ans, a expliqué à l’AFP Dan Becker, du Centre pour la Diversité Biologique.

« Mais cette fois, c’est le gouvernement lui-même qui lance l’attaque », a-t-il déclaré.

Il est probable que les groupes écologistes et les États portent l’affaire devant les tribunaux pour une bataille juridique qui pourrait atteindre la Cour suprême, « une cour très politisée », a estimé Becker. (Texte et photo: Cubadebate)


Dans cette catégorie

Comentarios


Tu dirección de correo no será publicada *