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Cuba, blocus économique, commerce extérieur

Bloquer le commerce extérieur, c'est étrangler l'Île


La Havane, 25 octobre - Le commerce extérieur cubain a subi une baisse notable l'année dernière en raison de l'impact du blocus économique, commercial et financier des États-Unis contre l'Île. Le préjudice, entre mars 2022 et février 2023, s'élève à 3, 0813 milliards de dollars.

C'est ce que révèle le rapport de Cuba au titre de la Résolution 77/7 de l'Assemblée générale des Nations unies, intitulée « Nécessité de mettre fin au blocus économique, commercial et financier imposé par les États-Unis d'Amérique à Cuba », qui indique que les volumes d'importation ont été particulièrement affectés. Dans le même temps, l'augmentation des coûts d'acquisition des marchandises a entraîné une diminution du financement réel permettant de soutenir les plans de l'économie.

Par ailleurs, l'inscription de Cuba sur la liste unilatérale des États soutenant le terrorisme a provoqué une augmentation du prix des affaires comportant des investissements étrangers, ainsi que l'annulation d'opérations commerciales, d'actions de coopération et de projets d'investissement qui se trouvaient à différents niveaux de conception.

En outre, les répercutions du blocus ont été négatives sur les institutions bancaires et financières, qui refusent de travailler avec des entités cubaines par crainte d'être sanctionnées.

Comme les années précédentes, les pertes les plus importantes concernent les revenus non perçus des exportations de biens et de services, qui s'élèvent à 1, 808 milliards de dollars, tandis que le secteur le plus touché à cet égard reste le tourisme, qui représente environ 58,5 % des pertes totales.

Les exportations vers les États-Unis ne sont pas non plus possibles, ce qui a causé des dommages au secteur agricole cubain s'élevant à 248,9 millions de dollars, soit 8 % de plus que lors de la période précédente.

En outre, les restrictions sur les importations de produits agroalimentaires en provenance des États-Unis se poursuivent, obligeant l’entreprise cubaine d’import-export Alimport à se soumettre à des coûts supplémentaires dans le cadre d’un commerce irrégulier, qui ne fonctionne que dans un sens, puisque Cuba n'a accès ni au financement des banques étasuniennes ni au système de crédit international pour ce type d'opération, en raison du « risque-pays ».

Les entreprises cubaines sont donc exposées à dépendre d'autres créanciers, ce qui entraîne des coûts financiers environ 5 % plus élevés que de coutume. (Texte et photo: Granma)


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