La Havane, 17 février - Le Bureau du Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme a confirmé jeudi qu'il était en pourparlers avec les autorités vénézuéliennes et d'autres acteurs suite à la demande de retrait de son personnel dans ce pays.
Ravina Shamdasani, porte-parole de l'agence, a déclaré aux journalistes que les prochaines étapes étaient en cours d'évaluation.
Jeudi, le gouvernement vénézuélien a ordonné l'expulsion, dans les 72 heures, du personnel du Bureau consultatif technique du Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme.
Le ministre des Affaires étrangères de la nation sud-américaine, Yvan Gil, a assuré que cette mesure répondait à l'attitude clairement partiale de cette entité.
La décision de suspendre les activités comprend une révision complète, dans les 30 prochains jours, des termes de la coopération technique décrits dans la lettre d'entente signée en septembre de l'année dernière à Caracas.
Un communiqué du ministère vénézuélien des affaires étrangères dénonce le "rôle inapproprié" joué par le personnel de cette institution.
Loin de la présenter comme un organe impartial, elle l'a transformée en "bureau privé de putschistes et de groupes terroristes", souligne le communiqué. (Texte et photo: RHC)