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Confirmation de la présence de virus transmis par des vecteurs à Cuba


La Havane, 16 octobre – La vice-ministre de la Santé publique, Dr. Carilda Peña García, a informé la presse sur la présence de virus transmis par des vecteurs.

Lors d’une conférence de presse, la vice-ministre cubaine a précisé qu’à ce jour, il n’existe pas de preuves de la présence de dengue dans le municipal spécial de l’Isla de la Juventud, dans la province occidentale de Mayabeque, ainsi que dans les provinces orientales de Holguín et Granma.

Actuellement, le pays est touché par le Dengue, le Chikungunya et l’Oropouche, tous transmis par les moustiques. Douze provinces signalent des cas de dengue et huit provinces enregistrent des cas de Chikungunya. Les premiers cas de cette dernière maladie ont été détectés en juillet dans le conseil populaire España Republicana de la municipalité de Perico, à Matanzas. Cependant, la maladie a désormais touché d’autres régions.

Concernant les symptômes, elle a décrit une phase aiguë caractérisée par de la fièvre, un malaise général, des maux de tête et une inflammation des articulations. Pour certaines personnes, la maladie peut évoluer vers une chronicité, pouvant durer jusqu’à 90 jours.

Elle a précisé que, bien que les symptômes soient souvent persistants et inconfortables, la plus grande part des cas graves ou critiques est liée au Dengue et non au Chikungunya.

En 2025, trois personnes sont décédées à Cuba en raison du dengue, selon les études nécrologiques effectuées et les diagnostics antérieurs des patients, a assuré la médecin.

La spécialiste a expliqué que le protocole pour les deux maladies prévoit une prise en charge à domicile pour les personnes sans comorbidités, tandis qu’une hospitalisation est nécessaire pour celles ayant d’autres problèmes de santé.

La médecin a alerté sur les conditions persistantes favorisant la prolifération des moustiques, comme la dégradation de l’hygiène communautaire et l’augmentation des pluies.

Les ressources disponibles dans le pays pour lutter contre le vecteur (larvicides, insecticides et carburants) sont destinées aux zones où des preuves de transmission ont été constatées, a-t-elle assuré.

La vice-ministre a fait un point sur la situation épidémiologique actuelle dans la province de Matanzas, à 100 kilomètres à l’est de la capitale, qui est affectée depuis le mois de juin par la présence de Chikungunya.

En ce qui concerne d’autres maladies, elle a souligné que neuf virus respiratoires circulent actuellement dans le pays ; il y a une augmentation des maladies diarrhéiques aiguës, fréquentes pendant les saisons pluvieuses; d’autres virus entériques (transmission fécale-orale) et l’hépatite A sont également présents.

Elle a ajouté qu’il est impératif de consulter un médecin en cas d’apparition de symptômes fébriles non spécifiques. (Source: Trabajadores)


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