La Havane, 27 mars - L'hommage rendu ce 26 mars, à l'occasion du 65e anniversaire de la création des organes de Sécurité de l'État était dédiée à Cuba, à son incomparable lignée, à son histoire, à son peuple, au dévouement – anonyme ou non – de tant de femmes et d'hommes qui ont donné leur vie au service de la Patrie.
La commémoration, qui s'est déroulée dans l'emblématique salle universelle du ministère des Forces armées révolutionnaires, était présidée par le leader de la Révolution, le général d'armée Raul Castro Ruz, et par le Premier secrétaire du Comité central du Parti et président de la République, Miguel Diaz-Canel Bermudez.
Des applaudissements émouvants ont accueilli Raul et le vice-premier ministre, commandant de la Révolution Ramiro Valdés Menéndez – spécialement invité pour l'occasion –, tous deux fondateurs de la Sécurité de l'État et exemples de cette résistance historique que, depuis les tranchées les plus diverses, chacun de ses membres a construite au fil du temps.
Le général d'armée a adressé à tous ses membres ses hommages et ses félicitations, transmis dans une lettre lue par le major général Lazaro Alberto Alvarez Casas, membre du Bureau politique et ministre de l'Intérieur.
« Depuis le silence et le sacrifice, forgés dans l'héroïsme quotidien et assumant des missions complexes à l'intérieur et à l'extérieur de la Patrie, généralement dans des conditions adverses et risquées, les combattants et les collaborateurs de la Sécurité de l'État ont su gagner l'admiration et le respect de notre peuple », a écrit dans son message le leader de la Révolution.
Il a également exprimé sa conviction « qu'ils continueront à être des défenseurs fidèles et des continuateurs des acquis des générations de combattants qui, tout au long de ces décennies, ont su vaincre les agressions, les plans et surmonter les impossibles pour défendre la Patrie ».
Comme l'a déclaré plus tard le président de la République, Miguel Diaz-Canel Bermudez, « l'histoire des organes de la Sécurité de l'État est l'une des plus fascinantes, des plus inspirantes et des plus patriotiques que l'on puisse trouver dans l'histoire de Cuba ».
« Nous célébrons ces 65 ans à un moment où la Révolution cubaine traverse l'une des périodes les plus complexes de son histoire de luttes, et nous le faisons avec la conviction que nous continuerons à vaincre. La garantie réside, comme le général d'armée nous l'a répété à maintes reprises, dans l'unité, la fermeté idéologique et la cohésion du Parti, de l'État, du gouvernement, des Forces armées révolutionnaires et du ministère de l'Intérieur, avec l'objectif commun de garantir la stabilité interne et de battre l'ennemi sur tous les fronts », a-t-il conclu.
Dans le cadre de cette journée symbolique, les organisations politiques et de masse du pays, ainsi que le ministère des Forces armées révolutionnaires, ont remis des prix aux combattants de la Sécurité de l'État, qui ont été reçus, au nom de tous, par le général de brigade Norge Fermin Enrich Pons, chef de la Direction générale du contre-espionnage.
L'hommage a débuté par la présentation d'une vidéo retraçant l'histoire de la dignité, de l'engagement et du courage de la Sécurité de l'État, en présence de membres du Bureau politique, de dirigeants du Parti, de l'État et du gouvernement, ainsi que de combattants du ministère de l'Intérieur et des Forces armées révolutionnaires, de travailleurs civils, de cadets, d'anciens agents, de fondateurs, de collaborateurs et de personnalités du monde de la culture et du sport.
L'art, la culture et l'histoire ont scellé l'hommage, qui s'est achevé sur l'incomparable mélodie de En silencio ha tenido que ser (Le silence était la condition requise…), écrite par le pianiste et compositeur José Maria Vitier, qui est devenue le symbole de tant de batailles menées chaque jour dans notre Patrie. (Texte et photo: Granma)
