Amérique Latine, 15 avril - À la suite des élections du 13 avril en Équateur, le collectif international de CELAC Social a exprimé de vives préoccupations concernant la présence de signes de fraude qui ont été jugés « multiples et alarmants ».
« Les irrégularités constatées en Équateur ne sauraient être considérées comme de simples erreurs administratives. Il s'agit d'un montage systématique visant à imposer par la force un projet autoritaire dirigé par Daniel Noboa, dont l'ascension au pouvoir manque de légitimité démocratique. Les éléments de fraude sont nombreux et préoccupants, notamment les modifications de dernière minute dans les bureaux de vote, l'utilisation abusive de ressources étatiques à des fins clientélistes, l'exclusion délibérée d'observateurs internationaux et la suspension inacceptable du vote de milliers d'Équatoriens à l'étranger », a détaillé CELAC Social dans un communiqué officiel.
L'ancien président de l'Équateur, Rafael Correa, a également rejoint ce dimanche la dénonciation de « fraude » formulée par la candidate présidentielle de son parti, Luisa González, qui n'a pas accepté les résultats du second tour des élections présidentielles. (Texte et Photo: Cubadebate)