La Havane, 23 avril - Les recherches menées par le Centre de contamination et de chimie de l'atmosphère ont révélé que les villes de Mariel, Nuevitas, Moa, La Havane, Santiago de Cuba, Cienfuegos et Matanzas étaient celles où la qualité de l'air était la plus mauvaise à Cuba.
Ces territoires présentent des concentrations élevées de particules en suspension, d'oxydes d'azote et de composés soufrés, en raison de l'activité industrielle, des transports et de la production d'énergie. Ces résultats ont incité les autorités à renforcer les mesures environnementales.
En réponse à ce diagnostic, les institutions locales et nationales ont commencé à mettre en œuvre des stratégies d'atténuation. Celles-ci comprennent la modernisation des contrôles dans les installations industrielles, la transition vers des sources d'énergie plus propres et une surveillance constante de la qualité de l'air. Des campagnes de sensibilisation des citoyens sont également menées pour réduire les émissions des ménages et l'utilisation excessive des véhicules.
Les spécialistes du Centre pour la pollution et la chimie de l'atmosphère insistent sur la nécessité d'intensifier les efforts. Pour inverser les niveaux de pollution qui affectent la santé publique et les écosystèmes, une collaboration entre les agences gouvernementales, les entreprises et les citoyens est essentielle.
L'impact de la pollution atmosphérique dépasse le niveau local et contribue au réchauffement de la planète ainsi qu'au dérèglement climatique.
L'inscription de ces villes sur la liste des villes les plus polluées est un appel urgent à l'action. Seules des politiques globales, des investissements durables et une meilleure éducation à l'environnement permettront d'améliorer sensiblement la qualité de l'air. L'objectif est de garantir un environnement plus sain aux générations actuelles et futures. (Radio Reloj) (Photo: Internet)