Radio Cadena Agramonte emisiora de Camagüey
États-Unis, 20 mai - La Cour suprême des États-Unis a donné aujourd'hui raison au gouvernement du président Donald Trump en l'autorisant à mettre fin au statut de protection temporaire (TPS) qui protège plus de 300 000 Vénézuéliens de l'expulsion.
L'administration de Joe Biden avait d'abord accordé le statut de protection temporaire aux citoyens d'Amérique centrale en mars 2021, puis l'avait prolongé en 2023.
Peu avant la fin de son mandat, M. Biden a renouvelé ces protections pour 18 mois supplémentaires, et la décision de lundi s'applique à cette désignation vieille de deux ans.
La secrétaire à la sécurité intérieure, Kristi Noem, a décidé de mettre fin au statut de protection temporaire (TPS) dont bénéficient ces migrants, qui perdront leur protection la semaine prochaine. Cependant, 250 000 autres Vénézuéliens entrés aux États-Unis avant 2023 perdront leur statut en septembre.
L'un des principaux enjeux de la procédure était de savoir si Mme Noem était habilitée à supprimer le TPS avant son expiration.
La décision de la Cour suprême fait suite à une requête déposée par sept ressortissants vénézuéliens bénéficiant de ce statut et par un groupe représentant d'autres personnes contestant cette mesure.
Ces derniers affirmaient que la révocation abrupte des protections par Mme Noem violait la loi sur l'immigration et la protection des réfugiés. Les plaignants ont affirmé que la révocation abrupte des protections par Mme Noem violait la loi sur la procédure administrative (Administrative Procedure Act) et que sa décision était motivée par des préjugés raciaux et politiques.
Fin mars, un tribunal de district de Californie a temporairement bloqué l'ordonnance de la secrétaire à la sécurité intérieure, empêchant ainsi la levée des protections.
En 1990, le Congrès a créé le programme TPS afin que le gouvernement fédéral puisse offrir une protection temporaire aux migrants originaires de pays victimes de catastrophes naturelles, de guerres et d'autres situations qui rendraient leur retour dans leur pays d'origine dangereux. (Texte et photo: Cubasí)
