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Cuba, système de soins familiaux, soins aux personnes vulnérables, politiques sociales

Système de soins familiaux : soutien à 67 000 personnes à Cuba


La Havane, 15 août.- Environ 67 000 personnes bénéficient actuellement dans le pays du programme du Système d’Attention à la Famille (SAF), conçu par le Commandant en Chef Fidel Castro Ruz, ayant pour objectif de créer des établissements pour l’alimentation et la socialisation des personnes âgées en situation de précarité sociale.

Grettel Portales Pérez, directrice générale des Services au ministère du Commerce Intérieur (Mincin), a expliqué que ce programme profite également aux personnes en situation de handicap, à celles en vulnérabilité sociale, ainsi qu’à celles ayant des revenus insuffisants et qui n’ont pas de proches.

Elle a précisé qu’entre 2024 et mi-2025, une augmentation de 8% a été enregistrée, en partie due à des facteurs tels que le vieillissement de la population et les contraintes économiques et financières.

Elle a souligné que les critères déterminant qui sont les bénéficiaires du SAF sont établis par le ministère du Travail et de la Sécurité Sociale. Toutefois, les personnes ayant une vulnérabilité économique, des problèmes de santé, des limitations physiques dues à un handicap, et des personnes âgées sans soutien familial nécessitant des soins permanents sont prises en compte.

Portales Pérez a mis en avant le fait qu’il existe dans le pays un réseau de 1453 établissements gastronomiques qui constituent des unités d’affaires de base selon le Décret 28 ou le Décret-Loi 34, répartis dans les 168 municipalités, appartenant aux entreprises de Commerce et de Gastronomie de direction locale.

Elle a ajouté que les entités impliquées dans la mise en œuvre du programme comprennent le système d’entreprises de direction locale, les directions du Travail, de l’Économie et de la Planification, et des Finances et des Prix, le système entrepreneurial du Ministère de l’Industrie Alimentaire, ainsi que les délégations territoriales de l’Agriculture et les directions municipales de la Santé, de la Culture et du Sport.

Elle a également mentionné que les travailleurs sociaux jouent un rôle déterminant dans l’identification et la présentation de propositions aux groupes de la démographie sociale et aux Gouvernements pour leur évaluation, approbation ou rejet, les gouvernements locaux ayant la responsabilité d’intégrer et d’exiger des acteurs économiques participant au fonctionnement du programme.

Les aliments proposés -a-t-elle déclaré- comprennent du riz, des plats principaux, des soupes et des potages, des tubercules, des salades et des desserts, en mettant l’accent sur les préparations douces. En option, du café, des infusions et du pain sont également offerts, en tenant compte des besoins nutritionnels et caloriques établis pour cette tranche d’âge.

Elle a expliqué que les ressources sont garanties par des politiques de distribution centralisées et établies par le MEP, le Mincin, le Minal, le Minag, ainsi que d’autres contributions territoriales.

De plus, Portales Pérez a ajouté qu’en soutien à l’assistance apportée à ces personnes, des dons du Programme Alimentaire Mondial (PAM) sont affectés, et d’autres projets de collaboration sont gérés, bénéficiant -selon les estimations du Mincin- à environ 3110 personnes dans les cinq provinces orientales et à Villa Clara. À ce jour, des équipements de réfrigération et de cuisson, des ustensiles de cuisine et des fournitures pour le service en salle ont été distribués.

D’autre part, elle a commenté que le principal défi auquel est confronté le service du SAF est d’améliorer le programme en fournissant des services intégrés et de qualité, où la préparation, la socialisation et un cadre agréable, les soins médicaux, et l’intégration des acteurs économiques répondent aux besoins du programme, tout en liant les facteurs communautaires.

Elle a précisé que les contrôles sont systématiques, planifiés et inopinés, réalisés par du personnel qualifié et agréé à cet effet, comprenant des auditors, des inspecteurs, des spécialistes, des représentants du gouvernement, des autorités locales, et d’autres désignés par des organes de supervision et de contrôle, agissant comme des mécanismes pour éviter les dérives, la corruption ou la mauvaise gestion des ressources destinées au programme.

Parmi les actions prévues cette année pour améliorer le système, la Directrice a souligné l’incorporation de nouveaux établissements pour fournir ce service là où il n’existe pas ou est insuffisant.

À cette fin, elle a précisé que l’utilisation d’établissements gérés par des formes de gestion non étatiques et/ou par des particuliers dans des résidences privées, notamment dans des zones rurales et difficiles d’accès, est envisagée comme une alternative, afin d’incorporer des bénéficiaires au service, ce qui pourrait constituer une source de revenus pour les familles, un lien avec l’emploi et un apport au Programme National pour l’Avancement des Femmes. (Texte et photo: Granma)


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