Gaza, 3 septembre - Ils remplissaient de l’eau... Cinq enfants palestiniens ont été tués lors d’un bombardement israélien dans ce qui est décrit comme un massacre après une attaque aérienne dans la zone d’Al-Attar à Al-Mawasi, à l’ouest de Jan Yunis, au sud de la Bande de Gaza.
Selon les informations recueillies par le journal palestinien 'Filastin', les victimes ont été atteintes par une attaque de drone dans la secteur d’Al-Mawasi, déclaré par les forces israéliennes comme une « zone sûre », sans que l’armée israélienne ait réagi à ce sujet. Des sources médicales citées par l’agence de presse palestinienne WAFA ont confirmé qu’au moins sept enfants figuraient parmi les morts.
Le Mouvement de Résistance Islamique (Hamas) a indiqué que cette attaque, ainsi qu’une autre « massacre » dans la ville de Gaza qui a fait au moins dix morts civils, « révèlent la nature fasciste de l’ennemi », tout en réaffirmant que ces actions constituent « des crimes de guerre » qui « exigent une intervention immédiate du Conseil de sécurité des Nations unies ».
Il a ainsi accusé Israël de « poursuivre sa destruction systématique des quartiers de Gaza comme une forme de génocide et de nettoyage ethnique » à travers « des bombardements aériens intensifs et l’utilisation de drones chargés d’explosifs », ce qu’il a qualifié de « violation sans précédent du droit international ».
Le groupe islamiste palestinien a également accusé le gouvernement de Benjamin Netanyahu, qu’il a qualifié de « criminel de guerre », de « lancer une guerre ouverte contre des civils innocents, en particulier dans la ville de Gaza », afin de tenter de réaliser « un génocide et un déplacement forcé » par le biais de « massacres et de destructions ».
À ce titre, il a souligné que les États-Unis « entravent » l’adoption de mesures internationales contre Israël, ce qui en fait un « complice de crimes contre l’humanité que l’histoire n’oubliera jamais ». « Les responsables doivent rendre des comptes, peu importe le temps que cela prendra », a-t-il affirmé.
C’est pourquoi, le Hamas a demandé à la communauté internationale de « prendre des mesures concrètes » et de « faire pression » sur Israël pour « arrêter le génocide en cours perpétré par l’occupation sioniste dans la Bande de Gaza et faire face à ses projets, qui menacent la sécurité et la paix dans toute la région ».
L’offensive israélienne, déclenchée après les attaques du 7 octobre 2023, a jusqu’à présent causé la mort de plus de 63 600 Palestiniens et fait plus de 160 000 blessés, selon les autorités de Gaza contrôlées par le Hamas, dans un contexte de dénonciations internationales des actions de l’armée israélienne dans l’enclave et de la famine provoquée par les sévères restrictions à l’aide humanitaire.
De même, Israël a tué le photojournaliste palestinien Rusmi Jihad Salem dans la rue Abu Al-Amin, près du rond-point Al-Jalaa dans la ville de Gaza. (Texte et photo: Cubadebate)