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Assemblée générale des Nations Unies, Belgique, Nations Unies (ONU), Palestine

La Belgique reconnaîtra l'État de Palestine lors de la session de l'Assemblée générale des Nations Unies


Belgique, 3 septembre - Le ministre belge des Affaires étrangères, Maxime Prevot, a annoncé qu’à la fin de ce mois, la Belgique reconnaîtra l’État de Palestine lors de l’Assemblée générale des Nations unies (AGNU).

« La Belgique reconnaîtra la Palestine lors de la session de l’ONU ! Et des sanctions fermes seront imposées au gouvernement israélien », a publié Prevot, qui est également vice-premier ministre, sur le réseau social X.

Selon Prevot, Israël fera face à 12 sanctions imposées par la Belgique, parmi lesquelles l’interdiction d’importer des produits provenant des colonies israéliennes illégales en Cisjordanie et « une révision des politiques de passation de marchés publics avec les entreprises israéliennes ».

Prevot a déclaré que son pays prenait cette décision « à la lumière de la tragédie humanitaire qui se déroule en Palestine, en particulier à Gaza », où plus de 63 000 Palestiniens ont été tués par les forces militaires israéliennes depuis octobre 2023.

Le ministre des Affaires étrangères a également affirmé que la reconnaissance ne sera officialisée qu’une fois le dernier otage libéré de Gaza et que « le Hamas n’aura plus aucun rôle dans la gestion de la Palestine ».

Le Premier ministre belge, Bart De Wever, a déclaré le mois dernier que la reconnaissance de la Palestine devrait être liée à des conditions strictes.

Le président français, Emmanuel Macron, a annoncé fin juillet que la France reconnaîtrait l’État palestinien lors de la prochaine réunion de l’Assemblée générale des Nations unies.

Jusqu’à avril dernier, 147 pays (soit 75 % des membres de l’ONU) avaient reconnu la Palestine en tant qu’État.

Le ministre israélien des Finances d’extrême droite, Bezalel Smotrich, a affirmé l’an dernier qu’un nouveau peuplement illégal serait établi en Cisjordanie occupée pour chaque nation soutenant l’État de Palestine.

Smotrich est l’un des deux ministres israéliens d’extrême droite qui ont été sanctionnés par la Nouvelle-Zélande, l’Australie, le Canada, la Norvège et le Royaume-Uni.

La rapporteuse spéciale de l’ONU pour les droits de l’homme en Palestine, Francesca Albanese, a exhorté les pays à mettre en œuvre des actions pour mettre fin au siège israélien contre Gaza, y compris un embargo sur les armes et des sanctions à l’encontre de Tel-Aviv.

En plein milieu de la violente campagne sioniste contre Gaza, le ministre des Affaires étrangères des Pays-Bas, Caspar Veldkamp, a démissionné le mois dernier après avoir déclaré qu’il n’était pas capable d’assurer l’approbation du cabinet pour des sanctions “significatives” contre Israël.

Après que deux soldats israéliens ont été accusés d’avoir commis des atrocités à Gaza, le parquet belge a déposé une plainte pour crimes de guerre auprès de la Cour pénale internationale (CPI) en juillet dernier. (Texte et photo: Cubadebate)


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