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Hugo Franco, Championnat du monde de tir à l'arc, sport, Cuba

Le Cubain Hugo Franco prêt pour son quatrième championnat du monde de tir à l'arc


Corée du Sud, 3 septembre - Surpasser la performance de l’édition précédente est l’objectif que s’est fixé le cubain Hugo Franco pour le Championnat du Monde de Tir à l’Arc, qui se tiendra à Gwangju du vendredi 31 août au 15 septembre 2025.

Il y a deux ans, à Berlin, le tireur de Pinar a atteint pour la première fois la deuxième ronde des matchs éliminatoires en catégorie arc classique et s’est classé parmi les 48 meilleurs participants, bien qu’il ait déjà établi des records inédits auparavant.

Terminer à la 19e place lors de la double ronde à 70 mètres, avec un score de 661 points, a marqué la carrière du capitaine actuel de l’équipe nationale.

« J’ai réalisé une très bonne préparation et je suis en mesure d’améliorer cette performance », a assuré Hugo, qui se rendra en Corée du Sud avec son entraîneur Reiter Téllez.

« Au cours des dernières semaines, l’accent a été mis sur le travail technique. Cela garantit qu’en situation de pression lors de la compétition, vous disposez de ressources pour faire face à toute difficulté, en vous rappelant les bases de ce que vous avez fait à l’entraînement », a-t-il commenté quelques heures avant de partir pour le lieu où se tient déjà le congrès de la fédération internationale.

Hugo participera à sa quatrième compétition de ce type, cette fois avec l’expérience acquise lors des Jeux Olympiques de Paris 2024 encore fraîche dans son esprit.

« C’est dommage d’arriver ici sans être très connu, car lors du tournoi de qualification pour les Jeux centraux, il y a un niveau d’élite avec les Mexicains et les Colombiens, mais ce n’est pas la même chose si j’avais pu participer à une Coupe du Monde », a-t-il avoué. Cependant, il est convaincu de pouvoir surmonter toute difficulté et de donner le meilleur spectacle possible.

Reiter a partagé le même avis, confirmant que les douze dernières semaines de préparation ont été très intenses, avec de fortes charges d’entraînement, et que les résultats ont été à la hauteur de leurs attentes lors des évaluations.

« Nous avons réalisé une excellente préparation ; cela fait plus de deux ou trois ans que nous n’avons pas réussi à atteindre ces paramètres comme cette fois-ci. Nous avons bien révisé et organisé chaque détail du programme d’entraînement, en mettant l’accent sur les aspects techniques qui nous posaient des problèmes », a-t-il expliqué.

Concernant ce dernier point, il a mentionné que l’adaptation de la corde au visage pour effectuer le tir a été au centre de nombreux entraînements, où ils ont également travaillé pour maîtriser les conditions de vent depuis différentes positions et le timing du tir.

Tous deux savent qu’ils auront également un autre facteur auquel s’adapter une fois sur place – et c’est le plus difficile, car ils ne pourront le faire que là-bas – à savoir le décalage horaire de 13 heures par rapport à Cuba.

« Nous avons modélisé certaines variantes depuis ici, mais cela restera toujours un inconvénient au cours des premiers jours », a prévenu Reiter.

Avec la qualification assurée pour les Jeux d’Amérique centrale et des Caraïbes de 2026, Hugo et Reiter aborderont la compétition mondiale sans la pression d’un résultat spécifique.

Bien faire, obtenir des scores élevés, peut-être même battre son propre record national lors de la ronde de qualification (677 points) et progresser le plus loin possible lors des matchs sont des objectifs atteignables.

Hugo arrive maintenant avec un précédent de 21e place lors de la double 70 de Paris 2024, avec un score de 669 points. Par la suite, il a remporté un match en éliminatoires mais a cédé dans le second face au Chinois Yan Wang, se classant finalement 17e. (Texte et photo: Cubasí)


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