Camagüey, 21 octobre – Des habitants d’Agramonte de diverses générations se sont à nouveau réunis ce matin dans la rue San Pablo pour reproduire la première marche du peuple combattant, qui, en cette date de l’année 1959, avait été menée par les commandants Fidel Castro Ruz et Camilo Cienfuegos Gorriarán.
À cette époque, plus de 50 000 habitants de Camagüey avaient soutenu les leaders révolutionnaires, qui, désarmés, s’étaient rendus jusqu’à l’ancien Régiment Militaire Ignacio Agramonte pour mettre fin aux plans séditieux du chef de l’Armée Rebelle, Hubert Matos.
Le matin du 21 octobre, Fidel est arrivé à Camagüey et, depuis l’ancienne sede de l’Institut National de Réforme Agraire, il a rassemblé ceux qui souhaitaient préserver la liberté obtenue quelques mois plus tôt au prix du sang de milliers de Cubains.
Le journal Adelante avait alors publié les mots de Camilo, remerciant les locaux avec la phrase historique : “Il y aura des traîtres parmi les hommes, mais pas parmi les peuples, et encore moins parmi celui de Camagüey.”
Juan Carlos Blanco Lores, premier secrétaire du Comité Municipal de l’Union des Jeunes Communistes à Camagüey, a déclaré qu’aujourd’hui nous avons le même ennemi qu’il y a 66 ans, avec une volonté constante de nous diviser et de nous tromper ; il a également souligné qu’au sein de l’ancien quartier général Agramonte, Camilo et Fidel incarnent aujourd’hui éducation et avenir.
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Une représentation de travailleurs et d’étudiants locaux suit le même parcours qu’en 1959, cette fois menée par Walter Simón Noris, premier secrétaire du Comité Provincial du Parti Communiste de Cuba, et Jorge Enrique Sutil Sarabia, gouverneur de Camagüey. (Texte et photos: Idaylén Rodríguez Rodríguez et Diosmel Galano Oliver/Sistema Informativo de la Radio Camagüeyana)