
Australie, 3 novembre - Lorsque nous inspectons les rayons d’un supermarché, que nous consultons le menu d’un restaurant ou que nous sélectionnons des plats sur une application de livraison, le cerveau traite les images et décide quoi manger en seulement 200 millisecondes, bien avant que la personne n’en prenne conscience.
C’est ce que révèle une étude publiée dans la revue Appetite, dirigée par l’Université de Melbourne (Australie), qui a enregistré l’activité cérébrale d’un groupe de volontaires pendant qu’ils observaient des images de snacks, de viande, de fruits et de douceurs.
Les résultats indiquent que l’aspect visuel des aliments est crucial pour guider les choix.
En plus d’enregistrer l’activité cérébrale à l’aide de l’électroencéphalographie, les chercheurs dirigés par Violet Chae ont également demandé aux volontaires d’évaluer divers aspects de chaque aliment, tels que le goût, la valeur calorique et l’envie de le manger, puis ont utilisé des techniques basées sur l’IA pour comparer leurs réponses avec les données d’activité cérébrale.
Les résultats ont montré que les caractéristiques attribuées aux aliments se reflètent dans l’activité cérébrale, même 200 millisecondes après l’apparition de l’image à l’écran.
Ces réponses cérébrales extrêmement rapides se produisent même avant que les personnes ne soient conscientes de ce qu’elles voient.
Les chercheurs s’efforcent désormais de comprendre si certaines stratégies, telles que se concentrer spécifiquement sur les bienfaits des aliments, pourraient modifier la manière dont le cerveau les évalue et ainsi inciter les consommateurs à faire de meilleurs choix. (Texte et photo: Cubasí)