Radio Cadena Agramonte emisiora de Camagüey
Belém, Brésil, 7 novembre - Le vice-premier ministre cubain Eduardo Martínez a réaffirmé aujourd’hui ici l’engagement de son pays envers l’agenda climatique mondial, malgré le blocus des États-Unis qui complique sa contribution au bien-être de la planète.
Depuis la tribune du Sommet des Leaders de la Conférence des Nations Unies sur le Climat (COP30), qui se déroulera jusqu’au 21, Martínez a salué les chefs d’État et de gouvernement, les ministres des nations soeurs et le secrétaire général de l’ONU, António Guterres.
Avec une voix ferme, il a dénoncé la course aux armements qui détournent des millions de ressources, tandis que les pays en développement font face à des défis externes croissants.
Il a rappelé les paroles du leader historique de la Révolution cubaine, Fidel Castro, lors de la Conférence sur l’Environnement et le Développement, en appelant à mettre fin à l’égoïsme, à l’hégémonisme et à l’insensibilité, en avertissant que demain sera trop tard pour faire ce que nous aurions dû faire depuis longtemps.
Dans le cadre de la rencontre climatique, Martínez a également eu des discussions avec des dirigeants de Syctom, une organisation française spécialisée dans la gestion des déchets solides urbains, convenant de mettre en œuvre des technologies et des méthodes de gestion des déchets sur l’île pour promouvoir la durabilité environnementale et la coopération internationale.
Hors du forum, la délégation cubaine a mené des actions concrètes à Maricá, dans la municipalité de Rio de Janeiro, où le vice-premier ministre a visité l’hôpital municipal Dr. Ernesto Che Guevara, un établissement de santé de haut niveau technologique avec une équipe professionnelle qualifiée pour développer des recherches cliniques conjointes avec des centres cubains.
Aux côtés de l’ambassadeur de Cuba au Brésil, Adolfo Curbelo, et d’autres autorités, il a également visité le futur Parc Scientifique de Maricá, qui comprendra des laboratoires, des usines pilotes et des installations de production utilisant des technologies cubaines, montrant que l’innovation et la science ne s’arrêtent pas aux barrières économiques ni aux sanctions externes.
La manifestation de rejet du siège de Washington depuis plus de six décennies et la réaffirmation d’une durabilité juste se sont entremêlées dans le discours de Martínez, soulignant que le changement mondial exige responsabilité et équité, et qu’aucun pays ne peut faire face seul aux défis de l’urgence environnementale.
À Belém, la présence de l’île est tangible : ferme dans la dénonciation du blocus, active dans la coopération, constante dans l’innovation et déterminée dans l’action.
Chaque étape de la délégation cubaine, chaque réunion et chaque visite montrent que La Havane maintient son engagement envers la planète et la justice climatique, démontrant que sa voix se fait entendre à la COP30 et que son exemple de résistance transcende les frontières et les obstacles. (Source: Prensa Latina)
