La cardiologue Elena Golujova a suggéré que les personnes ayant un pouls plus lent vivent souvent plus longtemps que celles dont le rythme cardiaque est plus rapide. Selon le spécialiste, cette caractéristique pourrait aider à déterminer l'espérance de vie individuellement.
Bien que cette particularité puisse être un indicateur indépendant lors du calcul de l'espérance de vie, le cardiologue considère que cela « ne reflète pas la théorie de la sauvegarde du rythme cardiaque, mais plutôt une caractéristique du système parasympathique, autonome et nerveux, qui a un certain effet protecteur » .
Dans une interview avec le média russe KP, il a expliqué qu'une fréquence cardiaque lente chez les jeunes est considérée comme un avantage et indique que le système nerveux parasympathique fonctionne bien.
Une fréquence cardiaque de 48 à 52 battements par minute est courante chez les personnes actives. Alors que pour une personne âgée, ce nombre de battements ne sera pas suffisant, le patient devra prendre des médicaments antiarythmiques et peut avoir besoin d'un stimulateur cardiaque. Golujova a qualifié la théorie selon laquelle chaque personne est prédestinée à un certain nombre de battements d'absurdité. (Texte et photo: Spoutnik)
