Paris, 7 nov.- L’organisation Wiphala France a dénoncé une nouvelle tentative de coup d’État en Bolivie, par laquelle elle a mis en cause le Comité Civique en faveur de Santa Cruz et le gouverneur de ce département, Luis Fernando Camacho.
Nous avons alerté la communauté internationale sur cette situation, mettant en vedette les mêmes acteurs fascistes du coup d’État de 2019, au cours duquel 38 personnes ont été tuées, a souligné dans une déclaration partagée avec Prensa Latina.
L’organisation dirigée par la Bolivienne résidant en France, Yaneth Ramos, a averti que Santa Cruz est paralysée depuis près de deux semaines, une mesure rejetée par divers secteurs de la société, y compris au sein même du département.
Ce n’est pas un chômage, c’est un blocus, qui touche les communautés les plus vulnérables, comme la population de Los Ayoreos, récemment la cible d’une attaque inacceptable à Concepción, où vous brûlez leurs maisons et les expulsez du village, a répudié.
Wiphala France a condamné le prétexte de la date du recensement de la population et du logement en Bolivie pour préparer la catastrophe et a confirmé son soutien au président élu, Luis Arce.
Nous rejetons la violence contre la population indigène et soutenons le président Arce, élu avec 55% des voix, a-t-il déclaré.
Il a également accompagné les secteurs qui, à Santa Cruz, s’opposent au chômage et agissent contre lui.
En plus de dénoncer le coup d’État, l’organisation a accusé ses promoteurs de refuser le dialogue pour trouver des solutions.
Dans son communiqué, Wiphala France a réclamé la justice pour les crimes commis par les putschistes en 2019 et a appelé la communauté internationale à condamner la conduite fasciste des mêmes acteurs et à rester vigilant face à leur nouvelle croisade. (Texte et photo : PL)