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Musée, Reina Sofia, art, Madrid

Nouveautés dans la programmation du Musée Reina Sofia de Madrid


Madrid, 18 sep.- Maison de la célèbre Gernika de Pablo Picasso, le Musée Reina Sofia ouvre la saison 2024-2025 avec une programmation pleine de nouveautés, a souligné aujourd’hui l’institution.

Selon Manuel Segade, directeur du musée, le coup de feu de départ arrivera la semaine prochaine avec la rétrospective de l’artiste Soledad Sevilla, Rythmes, tramas, variables.

Il parcourt toute la trajectoire de la peintre valencienne, Soledad Sevilla (1944), chronologiquement et en boucle, rassemblant plus d’une centaine d’œuvres.

Il sera suivi d’une rétrospective de l’artiste visuelle allemande Hito Steyerlm, Temps liquides, temps féodaux, ses 10 dernières années de travail. Visite à Madrid et offre une classe de maître.

Puis, Sperpento sera exposé. Art populaire et révolution esthétique, qui aborde le concept de «sperpento» comme un noyau de pensée esthétique susceptible d’offrir une nouvelle perspective pour comprendre la réalité.

Formulé par l’écrivain Ramón Maria del Valle-Inclán (1866-1936) comme outil de questionnement critique, en réaction au retard et au désespoir moral qui sévissait en Espagne dans le premier tiers du XXe siècle, le sperpento a confronté le corsetage social, politique et culturelle de l’Espagne.

Dans l’air ému (...), organisée par le penseur français Georges Didi-Huberman, c’est un échantillon qui articule une anthropologie politique de l’émotion sous une forme poétique.

Son titre, tiré du Romancero gitano de Federico Garcia Lorca, fait appel à l’émotion débordante et non confinée à un seul sujet, où entre en jeu l’idée lorchienne du «duende».

Le parcours de l’exposition est divisé en plusieurs sections, dont Visages et Gestes, qui comprend des œuvres d’Auguste Rodin, Alberto Giacometti, Salvador Dali ou Henri Michaux, entre autres.

Un autre segment, Sites, met en évidence les limites de la conception cartésienne de l’espace et l’irruption de l’émotion dans celui-ci, avec des œuvres de James Ensor, Simon Hantaï ou Joan Miró ou Lucio Fontana.

En outre, il est ajouté Politiques, à travers les travaux de Pier Paolo Pasolini, Costas Balafas, Bertolt Brecht, Francisco de Goya ou survivants du bombardement d’Hiroshima.

Une section que le musée organise avec Filmoteca s’appelle El callejón de espejos, avec des classiques d’Edgar Neville, Luis Garcia Berlanga, Francisco Regueiro et des contemporains de la taille de Maria Cañas, Chema Garcia Ybarra ou Albert Serra.

Outre le cinéma, la musique, la littérature création artistique, les technologies de communication et reproduction d’images, s’inscrivent dans cette vaste programmation de l’un des grands espaces culturels d’Espagne.

Entre autres attraits, apparaît Lugar de consuelo, récit plastique du guatémaltèque Naufus Ramirez Figueroa, dans lequel sont entrelacés les objets sculpturaux, la performance ou les enregistrements filmiques et sonores. (Texte et Photo: PL)


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