La Havane, 21 septembre - Le président du Chili, Gabriel Boric, s’est prononcé mercredi au cours de la session de haut niveau de l’Assemblée générale de l’ONU pour la levée des sanctions que Washington impose unilatéralement au Venezuela depuis des années.
"Nous devons dire clairement que lorsque vous imposez des sanctions de manière unilatérale, vous ne contribuez pas à la solution. Dans le cas des sanctions contre le Venezuela aujourd'hui, de notre point de vue, elles ne contribuent pas à améliorer les conditions de vie du peuple vénézuélien", a déclaré Gabriel Boric lors de son discours.
Le président chilien a souligné que les pays devraient "penser ensemble que toute solution aux problèmes", dans n'importe quelle partie du monde, "passe nécessairement par un dialogue multilatéral".
En ce sens, il a également exprimé son soutien aux changements auxquels l'ONU devrait aspirer, afin d'avancer vers un nouvel ordre mondial plus équitable, plus juste, plus solidaire, sans pauvreté et avec plus d'égalité sociale.
Le président chilien a également remis en question le blocus imposé depuis des décennies par les États-Unis à l'encontre de Cuba. "Nous ne pouvons qu'affirmer que les sanctions imposées de longue date à Cuba nous mettent tous en colère.
Gabriel Boric a également exigé aux États-Unis de sortir Cuba de la liste des pays qui soutiennent le terrorisme.
"Je tiens à être très clair sur ce point : déclarer que Cuba est un pays qui promeut le terrorisme n'est pas seulement faux, c'est aussi une violation de nos droits. C'est pourquoi nous demandons instamment aux États-Unis de suivre la ligne adoptée par le gouvernement de Barack Obama lorsqu'il les a retirés de cette liste infâme, qui se répète depuis trois ans maintenant et qui fait tant de mal, non pas au gouvernement, mais au peuple cubain, qui ne le mérite pas", a déclaré M. Boric. (Texte et photo: RHC)