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Cuba, États-Unis, Miguel Diaz-Canel, science, technologie, chefs religieux, artistes, intellectuels, universitaires

Cuba, aimée aux États-Unis


New York, 22 septembre - Les scientifiques cubains et étasuniens ont démontré, au fil des ans, tout ce qu'ils peuvent accomplir lorsqu'ils unissent leurs forces et leurs connaissances au bénéfice des deux peuples. Les expériences partagées dans cette ville, lors d'une rencontre du Premier secrétaire du Comité central du Parti communiste et président de la République de Cuba, Miguel Diaz-Canel Bermudez, avec des professionnels étasuniens du secteur de la science et de la technologie, le confirment.

La rencontre du 21 septembre a été très émouvante, car à la reconnaissance mutuelle des domaines scientifiques des deux pays et des expériences de leurs liens s'est ajouté un dialogue sensible et profond sur les racines des peuples, par la voix de diverses confessions religieuses et chrétiennes des États-Unis, et par celle d'artistes, d'universitaires et d'intellectuels de ce pays.

Ces rencontres, qui font partie de celles que le chef de l'État cubain a tenues dans le cadre des activités de l'Assemblée générale des Nations unies, ont également été l'occasion d’avoir des échanges avec les personnes présentes sur diverses questions qui font partie de l’actualité cubaine.

Il a rappelé le récent Sommet des chefs d'État et de gouvernement du Groupe des 77 plus la Chine, dont le thème central était consacré à la science, à la technologie et à l'innovation, et il a commenté la volonté scientifique de Cuba et le rôle de premier plan que les idées de Fidel ont joué et continuent de jouer dans ce domaine. Le développement de ces idées, a déclaré Diaz-Canel, a permis à Cuba de faire face avec succès à la pandémie de COVID-19 dans le pays et de mettre au point ses propres vaccins. Il a également rappelé les moments vécus par notre peuple lors de la crise de l'approvisionnement en oxygène au cours de ces jours sombres.

La science et l'innovation, a ajouté Diaz-Canel, sont des piliers de la gestion du gouvernement, à partir duquel de nombreuses voies de progrès ont été tracées dans le pays.

Le président a remercié les personnes présentes pour leur soutien à «Cuba en ce moment» et pour le maintien, malgré tout, de la recherche commune.

Mark J. Spalding, président de la Fondation Océan, a déclaré qu'il avait été très intéressant d’avoir des échanges avec des personnes de différentes disciplines et d'écouter ce que chacune d'entre elles réalise dans son propre secteur, ainsi que d'apprendre ce que le peuple cubain accomplit, malgré le blocus.

«Nous soutenons ce travail depuis longtemps et, depuis notre création, nous avons travaillé avec différentes institutions telles que l'université de La Havane et le centre de recherche marine», a-t-il expliqué. Ces accords, a-t-il ajouté, ont été maintenus malgré les situations difficiles et continueront à l'avenir.

Valerie Miller, directrice du programme des Océans, qui coopère avec Cuba, a déclaré: «c'est un honneur de partager avec tant de groupes qui ont des coopérations scientifiques avec Cuba, et de prendre connaissance des engagements du pays en matière de science et d'éducation.» Elle a souligné les nombreuses politiques environnementales et scientifiques qui existent à Cuba, non seulement dans son propre intérêt, mais aussi dans celui d’autres pays de la région, puis elle a ajouté que les scientifiques étasuniens et cubains peuvent continuer à collaborer comme ils l'ont fait jusqu'à présent: «Je pense qu'il existe de nombreuses opportunités, et oui, c'est possible, même si ce n'est pas facile.»

LE MONDE A BESOIN DE PAIX AUJOURD'HUI, PAS LA SEMAINE OU LE MOIS PROCHAIN

Cuba vue sans filtres, sans déformations médiatiques, racontée par la voix de son Président, a été l'une des opportunités dont se sont félicités ceux qui, le 21 septembre, ont participé à la réunion cordiale que le chef de l'État a tenue avec des dirigeants de diverses confessions religieuses, chrétiennes, aux États-Unis.

Depuis son compte sur le réseau social X (auparavant Twitter), le président a déclaré: «Nous sommes reconnaissants, au nom de notre peuple, pour les nombreuses expressions de solidarité, les initiatives en faveur d'un changement de politique à l'égard de Cuba et de l'appel lancé au gouvernement des États-Unis pour qu'il mette fin au blocus.»

En mars de cette année, une vingtaine d'organisations religieuses étasuniennes ont exhorté le président Biden à retirer Cuba de la liste des États soutenant le terrorisme et à lever les restrictions qui affectent le travail humanitaire de l'Église en faveur des deux peuples.

«Notre principal objectif est que nos églises puissent avoir une connexion, un lien, et qu'elles puissent être en relation les unes avec les autres. Nous, au sein du Conseil international des Églises, avons des Églises à Cuba, et ce que nous voulons avant tout, c'est pouvoir les aider, leur permettre de se développer autant que possible».

C'est ce qu'a déclaré Vashti Murphy McKenzie, secrétaire générale du Conseil national des Églises du Christ aux États-Unis, à l'issue de l'échange avec le dirigeant cubain qui, à propos des relations entre les peuples de Cuba et des États-Unis, a déclaré que les deux pays devraient être de meilleurs voisins, «afin que nous puissions nous aider mutuellement et améliorer la situation économique et le développement de l'ensemble de la région».

Le monde a besoin de paix aujourd'hui, et non pas la semaine ou le mois prochain, a-t-elle déclaré, «et nous devons trouver la façon de nous réunir pour discuter de la manière dont nous pouvons, de la meilleure manière de nous réunir et de traiter les problèmes que nous avons aujourd'hui, et de parvenir à cette paix», a-t-elle dit.

Ryan D. Smith, représentant du Conseil œcuménique des Églises auprès des Nations Unies, a déclaré que «la communauté des croyants apprécie beaucoup le Président cubain», ajoutant: «Cuba se réunit avec nous, c'est l'un des rares pays, dans le cadre des activités des Nations Unies, qui a accepté de rencontrer la Communion des Églises, et qui nous a toujours témoigné beaucoup d'amour et de respect».

Vilmaris Sintrol Olivieri, attachée de liaison régionale pour les Caraïbes de l'Église presbytérienne des États-Unis, a déclaré quant à elle: «Nous apprécions l'occasion qui nous est donnée d'être ici et d'entendre, de première main, les informations fournies par le Président.» Pour sa part, le révérend José Manuel Capella Prats a déclaré: «nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour affirmer la fraternité, la coexistence pacifique, le dialogue respectueux et rechercher ensemble des solutions aux problèmes que nous rencontrons tous».

UNE RENCONTRE INOUBLIABLE                                                    

La culture a une portée insoupçonnée, c'est un langage qui exalte, qui abat les murs, qui catalyse des processus de rapprochement et d'émancipation. C'est pourquoi Diaz-Canel, devant un large groupe de directeurs culturels, de représentants, d'artistes et de promoteurs étasuniens, a affirmé: «cette rencontre avec vous sera inoubliable.»

Des intellectuels, des philanthropes, des hommes d'affaires et des avocats étaient présents à la mission permanente de Cuba auprès des Nations unies. Le président cubain leur a déclaré: «Je suis sûr que nous allons réaliser ce que nous nous sommes proposés et que nos peuples continueront à s'unir».

«Nos peuples vont continuer à communiquer; nos peuples vont continuer à partager le meilleur de leurs traditions, de leur essence, de leurs racines, de leur histoire et aussi de leur culture, et c’est ainsi que nos peuples seront plus heureux», a-t-il souligné.

Dans la mesure où nous construisons cela, a-t-il ajouté, et que les structures du blocus se verront ébranlées, le rapprochement à travers la création «aura plus de mérite, parce que ce sera l'effort pour surmonter l'adversité, l'effort pour – avec des sentiments, de l'affection, de la spiritualité – briser un siège qui a été et reste pervers ».

Puis il leur a déclaré: «continuez à réfléchir à des projets, continuez à proposer des projets, à travailler avec nos institutions, mais aussi prenez soin de vous, parce que nous savons que faire cela ici, aux États-Unis, est aussi un geste de courage.

Il était émouvant de voir les créateurs attendre pour accéder au micro et, de là, partager leurs sentiments avec le chef de l'État : il a été question de faire passer le pouvoir de l'art avant le blocus, de construire des ponts, de défendre les projets culturels qui ont tant fait pour les quartiers, du discours prononcé par le président Diaz-Canel aux Nations unies, qualifié par les intellectuels d'intervention courageuse. Plus d'un créateur a abordé la question du blocus au cours de la réunion: «Nous allons continuer à nous battre, a déclaré une voix, jusqu'à la levée de ce maudit blocus.»

Au cours de la rencontre fraternelle, un beau dialogue s'est instauré entre Danny Glover et le président cubain. Parmi d'autres sujets – comme le leadership de l'île dans les Caraïbes – le président a remercié l'acteur qui a été une inspiration pour lui dans la lutte contre le racisme.

Le chef de l'État a parlé à l'ami étasunien du programme que les dirigeants du pays contrôlent fréquemment et dont l'objectif essentiel est la lutte contre le racisme dans la société cubaine. (Texte et photo: Granma)


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