La Havane, 6 septembre - La répercussion internationale de la lettre ouverte écrite par le prestigieux intellectuel Ignacio Ramonet au président des États-Unis, Joe Biden, exigeant l'exclusion immédiate de Cuba de la liste des pays qui parrainent le terrorisme, continue de croître, avec le soutien d'importantes personnalités dans le monde.
Selon Prensa Latina, le Nigérian Wole Soyinka, lauréat du prix Nobel de littérature 1986, s'est joint à d'autres voix qui ont déjà signé cette lettre, notamment des intellectuels, des artistes, des militants sociaux et des journalistes, qui reconnaissent également le caractère arbitraire de cette inscription.
Dans son courrier, Ramonet souligne que « depuis 65 ans, malgré les tensions qui ont pu exister entre les États-Unis et Cuba, il est impossible de citer un seul cas d'action violente qui aurait été commanditée par La Havane sur le sol étasunien. Pas un seul cas ! En revanche, Cuba a été l'un des pays les plus attaqués par des organisations terroristes ».
En outre, il indique le nombre de Cubains tués à la suite d'actions de ce type, organisées et financées depuis le territoire des États-Unis. « En d'autres termes, c'est le monde à l'envers. Et vous le savez ! », souligne-t-il.
La lettre aborde également certains aspects liés à l'impact de cette inscription sur l'Île, notamment sur le plan économique, ce qui est décrit comme l'une des causes essentielles de la vague de migration des Cubains vers les États-Unis.
Elle dénonce le fait que la présence sur cette liste a des conséquences qui, associées au blocus, empêchent l'ouverture et la pleine intégration de Cuba aux marchés internationaux, l'arrivée dans le pays d'aides de différente nature, des investissements, des intentions commerciales et d'autres types d'opérations financières.
L'impact du document a motivé la Casa de las Américas à lancer un appel pour unir des forces en faveur de cette initiative. L'institution a rendu public le courriel : casadelasamericas2024@gmail.com, en tant que canal de communication rapide pour ceux qui souhaiteraient apporter leur soutien formel au texte. (Texte: Granma) (Photo: Prensa Latina)