New Delhi, 18 sep.- Le journal The Indian Express rappelle aujourd’hui l’histoire de la Central Intelligence Agency (CIA) américaine dans des tentatives de meurtre au niveau international, parmi lesquels des figures comme Fidel Castro (1926 -2016).
Le journal a fait l’observation dans un article sur les récentes allégations du Venezuela, avec des preuves présentées par le ministre de l’Intérieur Diosdado Cabello, sur la participation de la CIA à l’organisation de plans terroristes au sein de la nation sud-américaine pour, autres objectifs, assassiner le président Nicolas Maduro.
Bien que le Département d’État des États-Unis ait rejeté les accusations susmentionnées, le journal montre, avec les exemples de trois anciens dirigeants mondiaux, dont Fidel Castro, que ces actions font partie du travail des services de renseignement américains.
Il a souligné que les plans d’assassinat de l’ancien président cubain, qui est finalement mort de causes naturelles en 2016, étaient l’objectif de la CIA le plus connu et le mieux documenté et a fait remarquer qu’aucune option n’était trop farfelue pour atteindre son but.
Entre 1960 et 2000, Fidel Castro a fait l’objet d’au moins 638 tentatives d’assassinat sous neuf présidents américains, précise le quotidien.
The Indian Express a expliqué que la dernière tentative connue de la CIA contre (Fidel) Castro était en 2000, lors de sa visite au Panama, où l’équipe de sécurité personnelle a déjoué un complot pour placer 90 kilogrammes d’explosifs de haute puissance sous le podium, Le dirigeant cubain a voulu faire un discours devant de jeunes étudiants de l’université de la nation centraméricaine.
La source a également abondé sur la façon dont la CIA a déclaré l’ancien président libyen Mouammar Kadhafi comme son ennemi pour son soutien à la Palestine et ses efforts pour établir un système politique en Libye comme une alternative au capitalisme occidental.
Il a souligné que les États-Unis ont inclus la Libye dans leur liste d’État parrain du terrorisme, ce qui rappelle le danger que représente pour les nations cette catégorisation injuste de Washington.
Il a rappelé un rapport déclassifié de 1985 qui détaille le soutien apporté par l’agence à un groupe appelé Front national pour le salut de la Libye, avec des conseils et des formations en Europe occidentale, au Soudan et au Maroc.
The Indian Express a précisé que Kadhafi a finalement été tué en 2011 par le groupe armé du Conseil national de transition après une longue guerre civile, dans laquelle les États-Unis ont joué un rôle majeur avec l’utilisation, Entre autres, la stratégie militaire pour autonomiser les membres de l’organisation.
Enfin, le journal indien a fait référence à l’ancien président irakien Saddam Hussein, qui est passé d’allié fiable à ennemi pour les États-Unis et a subi plusieurs tentatives de meurtre, organisées par la CIA et le Mossad israélien.
Il a été capturé après l’invasion américaine de l’Irak en 2003, et assassiné, dans ce qui s’est avéré être principalement un effort dirigé par l’agence centrale de renseignement états-unienne, précise la source. (Texte et photo: PL)