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Cuba, États-Unis, Jeunesse, Guerre de quatrième génération, Doctrine américaine, Symboles

Consensus et révolution, clés de l'avenir de Cuba


La guerre de quatrième génération est une lutte pour le capital symbolique de nos peuples. Les « idéologues » de la doctrine américaine le reconnaissent depuis des années. Ce n'est pas par hasard qu'Allen Dulles disait que, avant les porte-avions, ce seraient les symboles qui arriveraient, vendus comme des emblèmes de glamour, de jeunesse éternelle et de bonheur illimité. « C'est la manière dont les agressés les accueillent à bras ouverts. »

Dans cette guerre atroce pour manipuler les consciences, le consensus est d'une importance double, car les révolutions en ont besoin pour survivre.

Le consensus pratiquement unanime qui a suivi le triomphe de la Révolution a été reconnu même par Lester DeWitt Mallory, dans son infâme mémorandum au président Eisenhower : « La majorité des Cubains soutiennent Castro… le seul moyen prévisible de réduire ce soutien interne est de provoquer le désenchantement et l'insatisfaction qui découleront des difficultés économiques et matérielles. »

Ce consensus, reconnu même par nos ennemis, validait la nécessité de changer le pays, après une décennie des années 50 qui a été dévastatrice, et les leaders de la Révolution, guidés par Fidel, l'ont soutenu, offrant toutes les opportunités à la participation populaire.

Aujourd'hui, cet État désiré est plus difficile à atteindre. La société est de plus en plus plurielle. Ma génération, par exemple, n'a pas vécu ces années de transformations radicales et est la cible d'une offensive brutale qui cherche précisément à détruire les consensus que nous pouvons avoir.

Le socialisme, comme l'ont démontré Fidel et Raúl, et comme le fait aujourd'hui la direction du pays, se construit dans la communauté, dans les usines, dans les écoles, dans la conscience des gens. La construction du socialisme aujourd'hui, comme dans les années 60, exige la consultation, l'approbation et l'implication du peuple à chaque étape du processus.

La Cuba actuelle est beaucoup plus hétérogène et nécessite davantage de dialogue, quelque chose que, depuis le système des médias publics et révolutionnaires, nous devons encore favoriser, en allant vers l'analyse, la critique opportune, la suggestion et le questionnement, parfois inconfortable et pas nécessairement bienvenu.

Pour rechercher le consensus, Cuba a de plus en plus besoin de débat, que ce soit dans le domaine physique ou virtuel, ce dernier où nous laissons tant d'espaces vides qui, trop souvent, sont occupés par des hypercritiqueurs et des extrémistes.

Il est absurde de ne pas tirer davantage parti de l'intelligence collective. Les derniers processus de consultation populaire le montrent, car ce peuple s'est éduqué à cela et sait le faire.

Aujourd'hui, la Révolution socialiste a le défi de s'accorder avec les codes actuels et les dynamiques sociales du présent, d'être une partie active d'un processus qui doit se renouveler constamment, changer chaque fois que nécessaire, et qui a besoin de cette participation populaire pour ne pas risquer que les transformations soient contre-productives et génèrent un rejet inutile.

Dans cette guerre hybride pour et dans l'esprit de notre peuple, défendre le capital symbolique et le consensus qui nous ont amenés jusqu'ici est l'une des clés pour que notre avenir reste la Révolution socialiste et démocratique des humbles, avec les humbles et pour les humbles. (Source: Granma) (Photo: Internet)


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