Union européenne, 31 juillet -L’Angleterre s’est à nouveau couronnée championne de l’Euro féminin après une rocambolesque séance de tirs au but. Il est à noter que les tirs de 12 mètres lors de ce tournoi en Suisse ont été déplorables. C’est peut-être le point à souligner en ce qui concerne le football.
Une réalité est incontestable : le football féminin gagne en popularité avec le temps. Les données de l’UEFA le confirment. Selon le site officiel de cette confédération, le nombre total de spectateurs dans les stades a atteint 657 291, battant le précédent record de 2022 (574 875).
Cela s’est produit lors du championnat continental organisé sur le sol anglais. Certains essaient de minimiser ces chiffres en les comparant à ceux de lieux emblématiques comme Old Trafford ou Wembley. Rien n’est plus éloigné de la réalité. Il s’agit d’événements importants dans des stades significatifs, tout simplement.
Revenant à ce qui s’est passé en Suisse, la moyenne de spectateurs par match a également établi un nouveau record dans l’écosystème du football féminin. Pour la première fois dans l’histoire, plus de 20 000 personnes ont assisté à chaque rencontre, et cerise sur le gâteau, un record d’affluence a été atteint pour des matchs sans la présence de l’équipe hôte.
La première fois, c’était lors du match Espagne-Portugal, puis lors d’Allemagne-Norvège. De plus, les billets pour 22 des 24 matchs de l’événement européen ont été vendus à l’avance. En résumé, la visibilité du football féminin continue de croître.
J’ai décidé de compléter ces lignes avec une série de données, mais cela se justifie pleinement. Il est nécessaire de faire connaître la tendance à la hausse de ce sport parmi les femmes. Bien que la tâche soit encore en cours dans de nombreux aspects, les buts, les gestes techniques ou les arrêts deviennent de plus en plus connus.
Un autre aspect à prendre en compte pour valider cette affirmation est le contexte au niveau des clubs. La Ligue des Champions Féminine s’est réinventée ces dernières saisons en adoptant un format avec une phase de groupes suivie des matches à élimination directe à partir des quarts de finale.
Bien que les succès allemands aient été mis en retrait en Ligue des Champions (9 titres pour les clubs allemands), l’émergence du FC Barcelone et la puissance de la Premier League ont élargi le champ des possibilités. Sans oublier l’Olympique de Lyon, les reines du tournoi avec huit victoires en finales.
Ce même phénomène s’est également amplifié au niveau des sélections nationales. Jusqu’en 2013, les Allemandes dominaient sans pitié l’Euro féminin. Les Pays-Bas et l’Angleterre ont interrompu leur série de six couronnes consécutives (8 au total).
Je ne le nie pas, je pensais déjà assister à un règne de l’Espagne. Tout indiquait 2025. Championnes du monde, de la Ligue des nations, avec six titulaires d’un Barça dominateur sur ses terres comme à l’extérieur. Cependant, il y a suffisamment de talent et de jeunesse pour réaliser ce rêve. Pendant ce temps, Chloe Kelly continue de réaliser des exploits.(Texte et photo: Cubadebate)