
Argentine, 22 décembre - L’ancienne présidente argentine, Cristina Fernández, est stable et de bonne humeur, ont affirmé des sources proches, après avoir été soumise la nuit dernière à une chirurgie pour une appendicite avec péritonite localisée.
Selon le service d’information MinutoUno, un bulletin médical de la direction du Sanatorium Otamendi et Miruli est attendu, où l’ancienne dignitaire de 72 ans a été transportée d’urgence samedi en raison de douleurs abdominales.
Les médecins ont décidé d’opérer immédiatement après des examens appropriés, en utilisant la technique de laparoscopie à accès minimal. Elle devrait rester hospitalisée en convalescence de un à quatre jours, bien qu’il n’y ait pas de précisions à ce sujet, a signalé le média numérique.
Le premier bulletin médical de la nuit dernière indiquait que la patiente « est entrée dans notre établissement aujourd’hui présentant des douleurs abdominales compatibles avec un syndrome appendiculaire aigu », dont le diagnostic « a été confirmé par les moyens appropriés ».
Le rapport signé par la directrice médicale du Sanatorium Otamendi, Marisa Lanfranconi, précisait que l’ancienne présidente « évoluait pour le moment sans complications postopératoires ».
Une foule de sympathisants s’est rassemblée devant le centre médical pour apporter soutien et vœux de rétablissement depuis l’entrée de la leader du péronisme à l’hôpital.
C’est la quatrième chirurgie à laquelle l’ancienne présidente de 72 ans est soumise. En 2012, elle a dû être opérée pour l’ablation d’une tumeur de la glande thyroïde à l’Hôpital Universitaire Austral, à Pilar.
Un an plus tard, elle est retournée à l’opération en 2013 pour l’extraction d’une collection subdurale chronique dans la tête, à l’Hôpital Universitaire Fondation Favaloro, causée par un fort coup suite à une chute dans l’avion qui la ramenait à Buenos Aires après sa participation à l’Assemblée Générale de l’ONU cette année-là.
En 2021, alors qu’elle était vice-présidente, Cristina a subi une hystérectomie, une intervention qui implique l’ablation chirurgicale de l’utérus. Ce fut la dernière opération publique connue. (Texte et photo: Cubadebate)