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Le Brésil fait appel devant la Cour suprême contre l'assignation à résidence de Bolsonaro


Brasilia, 7 août.- La défense de Jair Bolsonaro a interjeté appel de l’ordonnance du juge Alexandre de Moraes, de la Cour Suprême du Brésil, concernant l’assignation à résidence de l’ancien président, qui porte actuellement un bracelet électronique et a interdiction de contacter d’autres suspects.

Dans leur recours, les avocats demandent à De Moraes de reconsidérer la décision et de révoquer l’assignation à résidence, en arguant que les mesures cautiaires précédentes n’ont pas été violées et en évoquant la possibilité de censure de la part du magistrat.

De plus, ils soulignent que cette disposition pourrait constituer une inquiétante anticipation de la peine.

L’assignation à résidence fait partie de l’enquête sur les actions du député Eduardo Bolsonaro, fils de l’ancien dirigeant, aux États-Unis, ainsi que sur les soupçons de coercition, d’obstruction et d’abrogation de l’État de droit démocratique à son encontre.

La prétendue violation a eu lieu parce que, agissant illégalement, l’ancien président s’est adressé dimanche à des manifestants rassemblés à Copacabana, à Rio de Janeiro, en concevant intentionnellement et consciemment du matériel préfabriqué afin que ses partisans poursuivent leurs tentatives de pression sur le Tribunal Suprême Fédéral (STF).

Il a également cherché à entraver la justice, au point qu’un appel téléphonique avec son autre fils, Flávio Bolsonaro, a été rendu public sur le réseau social Instagram.

Cependant, la déclaration de l’ex-chef d’État ne figure pas dans le contenu interdit défini par l’ordonnance du 21 juillet.

En fait, son discours se limitait à des expressions génériques de salutation, affirme le texte.

Pour les avocats de l’ex-capitaine de l’armée, l’évasion de la décision imposée résulterait de la diffusion de contenu illicite préparé spécifiquement pour propager de la désinformation sur les réseaux sociaux, ce qui ne s’est pas produit dans ce cas précis.

L’équipe juridique a également demandé la présentation urgente du dossier devant l’intégralité du STF et a qualifié de nécessaire un examen en personne, conformément à l’article 21 du règlement interne de la haute cour.

L’arrestation a été ordonnée dans le cadre de l’enquête sur la tentative de coup d’État après les élections de 2022. Bolsonaro est l’un des accusés dans cette affaire.

On s’attend à ce que le procès du soi-disant noyau crucial de la conspiration coupable, dont fait partie l’ancien président, soit programmé dans les prochains jours.

Le Parquet de la République a demandé sa condamnation pour des crimes d’organisation criminelle armée, d’abrogation violente de l’État de droit démocratique, de coup d’État, de dommages graves aux biens fédéraux et de préjudices causés à des personnes protégées.

Au total, les peines pourraient atteindre 44 ans de prison. (Texte et photo: PL)


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