Radio Cadena Agramonte emisiora de Camagüey
États-Unis, 24 septembre - Des chercheurs, des cadres technologiques, des politiciens et des prix Nobel ont lancé lundi un appel commun pour établir un cadre réglementaire fixant des limites à l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA).
Plus de 200 personnalités éminentes, dont 10 lauréats du Nobel et des scientifiques travaillant pour des géants de l’IA tels qu’Anthropic, Google DeepMind, Microsoft et OpenAI, ont signé une lettre publiée au début de la session de l’Assemblée Générale des Nations Unies à New York.
“L’IA a un potentiel immense pour faire avancer le bien-être humain, mais son développement actuel présente des dangers sans précédent”, affirment-ils dans le texte.
Les “lignes rouges” de l’IA seraient des interdictions internationales convenues sur des utilisations jugées trop risquées en toutes circonstances, selon les signataires.
Parmi les exemples cités, on trouve la confiance accordée à des systèmes d’IA pour commander des arsenaux nucléaires ou tout type de système d’armes autonomes létales.
Ils soulignent également des lignes rouges concernant l’utilisation de l’IA pour la surveillance de masse, le score social, les cyberattaques ou l’usurpation d’identité.
Ils ont exhorté les gouvernements à établir des lignes rouges concernant l’IA d’ici la fin de l’année prochaine, compte tenu du rythme auquel la technologie évolue, afin de prévenir des effets dévastateurs pour l’humanité.
Dans leur lettre, ils exigent également une collaboration entre les dirigeants mondiaux pour parvenir à des “accords internationaux sur les lignes rouges concernant l’IA”.
“L’IA pourrait bientôt dépasser de loin les capacités humaines et accroître les risques tels que des pandémies conçues, la désinformation généralisée, la manipulation (…) et les violations systématiques des droits de l’homme”, affirment-ils. (Texte et Photo: Cubasí)
