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Guatemala, Rencontre internationale des chaires martiennes, validité, pensée

Invitation à participer au 22e Rencontre Mondial des Chaires Martiennes


Ville de Guatemala, 7 octobre - L’académicien Mario Alberto Nájera a invité à participer au 22e Rencontre International des Chaires Martiennes, prévu du 5 au 8 novembre prochain, en raison de la pertinence actuelle de ce noble pensée.

Lors d’une conférence virtuelle organisée par l’Université San Carlos de Guatemala, le docteur en sciences sociales a souligné que l’appel à contributions inclut l’analyse de thématiques telles que la culture, la politique, l’éducation et la littérature, tout en s’inspirant des idées de l’Héros National de Cuba.

De plus, il a été question de l’intégration de l’Amérique Latine et des Caraïbes, un facteur essentiel pour l’équilibre mondial ; de l’Âge d’Or : pour les enfants de son temps et les hommes d’Amérique ; et de l’humanisme, de la nature et de la justice face à la décadence capitaliste du XXIe siècle, entre autres sujets.

L’événement se déroulera à l’Université Autonome de Chiapas, à Tuxtla Gutiérrez, la capitale de cet État mexicain, a précisé le coordinateur du Réseau International des Chaires Martiennes. Nájera a expliqué que ces espaces de réflexion et de diffusion de la pensée critique latino-américaine, au sein des établissements d’enseignement supérieur, se sont multipliés ces dernières années.

Sans compter celles de la plus grande des Antilles, il a estimé qu’il y avait plus de 45 Chaires Martiennes, alors qu’il y en avait 51 récemment, mais certaines ont été fermées suite à des coupes budgétaires depuis l’arrivée à la présidence de l’Argentine de Javier Milei.

Il a donné l’exemple du Brésil, avec trois chaires, et du même nombre en Espagne, la première étant celle de Saragosse, où l’Apôtre de l’Indépendance de l’île antillaise a effectué ses études.

L’un des engagements consiste à se connecter et à soutenir les initiatives des académiciens et surtout des étudiants d’institutions où l’intérêt pour l’œuvre de Martí ne cesse de croître, a-t-il précisé.

Nous maintenons également une étroite collaboration avec des collègues et des groupes d’analyse dans le sud des États-Unis, au Pérou, en Colombie, en Équateur et au Honduras, ainsi qu’en France, en Italie et dans d’autres pays, a-t-il décrit.

Jusqu’à cette année 2025, 21 rencontres internationales des Chaires Martiennes ont eu lieu, la plus récente étant en janvier dernier à La Havane, Cuba, a rappelé le professeur de l’Université de Guadalajara.

Il a clarifié que lors de ces rencontres, ne participent pas seulement les représentants ou les coordinateurs formels des chaires, mais également tous les chercheurs et académiciens de diverses nations où des études sur l’œuvre de Martí existent.

Nájera a insisté sur la nécessité de garder vivant la pensée de cet aussi poète, enseignant et intellectuel cubain, qui plaidait pour exprimer notre identité américaine avec des mots propres, et non avec des discours empruntés ou étrangers.

La pensée critique martienne fait partie de notre patrimoine libérateur, a-t-il affirmé, tout en soulignant l’importance d’un tel concept d’être profondément étudié à l’université.

Les échanges collectifs dans ce sens doivent se multiplier, a insisté le coordinateur. (Texte et photo: PL)


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