logo Imagen no disponible

Radio Cadena Agramonte emisiora de Camagüey

Cuba, UNESCO, valeurs, justice, culture

Le nouveau secrétaire général de l’UNESCO souligne les valeurs de Cuba


La Havane, 7 octobre - L’égyptien Khaled Ahmed El-Enany, élu secrétaire général de l’UNESCO la veille, envisage une organisation humaine, inclusive, agile et engagée en faveur de la justice climatique et culturelle, considérant Cuba comme un symbole de ces valeurs.

La proposition du nouveau responsable de l’Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture (UNESCO) pour la période 2025-2029 se centre sur l’écoute, l’apprentissage des territoires et la co-construction de solutions, réaffirmant le multilatéralisme comme outil essentiel pour la paix et le développement durable.

Lors d’une interview exclusive avec Prensa Latina en juin dernier, l’académicien égyptien a décrit un contexte mondial marqué, selon lui, par des tensions, une fragmentation et une méfiance croissantes, ce qui rend plus urgent que jamais de préserver des espaces de dialogue, de coopération et de compréhension mutuelle.

Dans ce contexte, il a déclaré que la mission consiste à promouvoir la paix par l’éducation, la science, la culture et l’information, d’une manière participative. “L’UNESCO doit être une organisation au service des gens, construite à partir des réalités locales, écoutant ses États membres et la société civile, plutôt que d’imposer des agendas prédéfinis”, a-t-il affirmé. L’organisation contribue à la paix, non pas par des mécanismes de sécurité, mais en s’attaquant aux racines des conflits : ignorance, exclusion et perte de mémoire historique, a-t-il noté, tout en estimant que l’UNESCO “est l’un des derniers espaces où les pays peuvent encore dialoguer”.

Cuba : symbole de l’esprit de l’UNESCO

L’ancien ministre du Tourisme et des Antiquités d’Égypte a souligné que Cuba incarne les valeurs fondatrices de l’organisation : solidarité internationale (comme avec ses brigades médicales durant la pandémie), ouverture culturelle, et engagement envers l’éducation et la science.

Il a également apprécié le rôle de ce pays caribéen en tant qu’État membre de longue date, apportant une voix distincte, riche en culture, biodiversité et expérience dans la lutte contre le changement climatique.

La nation insulaire est en première ligne de l’impact climatique et, par conséquent, propose des solutions concrètes et évolutives, comme le Plan de Gouvernement Tarea Vida, que l’UNESCO doit soutenir, apprendre et reproduire.

Il a également souligné l’importance d’expressions telles que la rumba, le bolero et le pain de yucca, qui préservent l’identité et favorisent la coopération régionale et internationale, a-t-il noté.

Propositions pour une UNESCO plus efficace

Le nouveau responsable de l’organisme des Nations Unies estime qu’il est nécessaire d’accorder plus d’autonomie aux bureaux sur le terrain et de mieux relier les expériences locales aux décisions globales.

Dans cette optique, l’institution veillerait à ce que, notamment les nations insulaires comme Cuba, aient une présence accrue dans les comités techniques et la prise de décisions, “car ce sont des acteurs clés sur des sujets tels que les océans, le climat et la résilience culturelle”.

Concernant l’éducation, la science et la culture, il les a considérés comme des piliers des Objectifs de Développement Durable (ODD), rappelant qu’ils “ne sont pas des secteurs isolés, mais des outils transformateurs pour atteindre l’Agenda 2030 de l’ONU”.

L’éducation est le moyen d’atteindre tous les objectifs, la culture donne un sens au développement, et la science doit être inclusive et adaptée aux besoins locaux, a-t-il ajouté.

Dans un monde fragmenté, l’UNESCO doit maintenir des ponts ouverts à travers les échanges culturels, scientifiques et éducatifs, même lorsque d’autres canaux se ferment, a-t-il souligné. (Texte et photo: PL)


Dans cette catégorie

Comentarios


Tu dirección de correo no será publicada *