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Négociations en Égypte: Hamas accepte de remettre les armes à un comité égypto-palestinien, mais rejette une gouvernance étrangère de Gaza


Égypte, 8 octobre - Une source palestinienne proche des négociations entamées lundi en Égypte entre des représentants de Hamas et du gouvernement israélien a déclaré ce mardi que le mouvement islamiste a accepté de remettre les armes à un comité égypto-palestinien, tout en refusant de confier la gestion de Gaza à un comité international, et propose plutôt la création d’un comité administratif affilié à l’Autorité palestinienne.

Selon la source, le mouvement a accepté l’entrée dans la bande de Gaza de forces de sécurité palestiniennes, qui sont en cours de formation en Égypte et en Jordanie.

En revanche, le groupe « rejette la présence de l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair en tant que gouverneur de Gaza », tout en « acceptant qu’il exerce une fonction de supervision à distance ».

Hamas n’adhère pas à l’idée de créer un comité international de transition, conformément au plan du président américain Donald Trump.

Sur ce point, le groupe a proposé qu’une délégation dirigée par son chef négociateur, Jalil al-Hayya, conduise les pourparlers avec Israël par l’intermédiaire de médiateurs, tandis qu’une deuxième équipe du mouvement négocierait avec l’Autorité palestinienne pour remettre l’administration de la bande à un comité administratif affilié au gouvernement palestinien.

La source a précisé que la délégation de Hamas a souligné la nécessité d’un « cessez-le-feu permanent » et d’un « retrait total » des forces israéliennes de Gaza pour parvenir à un accord.

Dans une intervention diffusée par les canaux officiels du mouvement, Fawzi Barhoum, l’un des porte-paroles de Hamas, a insisté sur le fait qu’un accord ne sera envisagé que si la fin de la guerre est définitive et si Israël abandonne le territoire palestinien.

Le groupe demande également « une entrée sans entrave de l’aide humanitaire », la garantie du retour des déplacés dans leurs lieux de résidence, le « démarrage immédiat d’un processus de reconstruction intégrale sous la supervision d’un organisme national palestinien composé de technocrates », et la conclusion d’un « échange équitable de prisonniers », a ajouté Barhoum.

Hamas réclame « des clarifications » sur les mécanismes et procédures pour mettre en œuvre le plan de paix dans la bande de Gaza et exige une garantie que Israël ne relancera pas son opération contre l’enclave palestinienne, a rapporté ce mardi la télévision égyptienne Al Qahera News citant une source proche des services de renseignement égyptiens.

La source qui s’est confiée à EFE a rappelé que Hamas est disposé à « remettre tous les otages et captifs, vivants et morts », si un accord est conclu dans les discussions indirectes en cours entre le mouvement palestinien et Israël.

Les équipes négociatrices d’Israël et de Hamas poursuivaient mardi après-midi leurs discussions indirectes sur la mise en œuvre du plan du président Donald Trump, après avoir achevé leur première réunion en milieu de nuit « dans une atmosphère positive », ont indiqué à EFE deux sources proches des négociations.

Lors de sa conférence de presse hebdomadaire à Doha, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar, Majed al-Ansari, a déclaré ce mardi que la remise des otages israéliens – qui constituerait la première phase en cas d’accord dans les négociations en cours – marquera « la fin de la guerre » dans la bande de Gaza, qui a commencé il y a deux ans.

Le porte-parole a également signalé que les résultats de ces discussions ne seraient pas « temporaires, mais définitifs ».

« Nous travaillons avec nos partenaires américains pour veiller à ce que cette proposition ne soit pas temporaire mais durable et qu’elle reste en vigueur. Ainsi, nos efforts visent à traduire la proposition en mesures pratiques sur le terrain, à mettre en œuvre progressivement, sans offrir à Israël la possibilité de relancer sa belligerance dans la bande de Gaza », a-t-il ajouté.

Ce lundi, des négociations indirectes ont débuté à Charm el-Cheïkh. Selon Al-Ansari, elles « ont duré quatre heures de discussions intenses et méticuleuses pour identifier les goulots d’étranglement ou obstacles ».

Des sources officielles qataries ont indiqué que le premier ministre, Sheikh Mohammed bin Abdulrahman al?Thani, l’un des médiateurs clés, rejoindra les discussions mercredi « dans le but de relancer le plan de cessez-le-feu à Gaza et l’accord sur la libération des otages ».

Si un accord est conclu en première étape, les questions demeureront sur qui gouvernera Gaza et la reconstruira, et qui financera le lourd coût de la reconstruction. Trump et le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, ont écarté tout rôle pour Hamas.

Netanyahu n’a pas immédiatement commenté l’état des discussions, mais dans une déclaration sur X il a dit aux Israéliens que les jours à venir seraient « des jours fatidiques de décision » et a ajouté que « nous continuerons d’agir pour atteindre tous les objectifs de la guerre ».

Des responsables américains ont laissé entendre qu’ils souhaitent initialement axer les discussions sur le cessez-le-feu et sur la logistique de la libération des otages israéliens et des prisonniers palestiniens en Israël.

À défaut d’un cessez-le-feu, Israël poursuit son offensive à Gaza, aggravant son isolement international. Ce mardi, des protestations ont éclaté à Sydney, en Australie, et dans plusieurs villes européennes. (Texte et photo: Cubadebate)


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