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Venezuela déploie un exercice militaire de défense sur sa côte des Caraïbes


Venezuela, 9 octobre - Le Venezuela a activé depuis l’aube de ce mercredi un solide exercice militaire de défense nommé «Independencia 200» dans les États de La Guaira et Carabobo, tous deux côtiers, dans le contexte du déploiement américain et des bombardements de petites embarcations en eaux internationales.

Le président vénézuélien, Nicolás Maduro, a annoncé via son compte Telegram que ces exercices comportent « l’activation intégrale de tous les plans de défense, de résistance et d’offensive permanente ». Participent à cette initiative la Force armée nationale bolivarienne (FANB), la Police nationale bolivarienne (PNB) ainsi que la Milice bolivarienne.

Les activités se déroulent dans les Zones opérationnelles de défense intégrale (ZODI) des deux États, situés dans le centre-nord du pays et proches de la capitale vénézuélienne.

Maduro a précisé qu’avec ces exercices simultanés dans deux entités, « une nouvelle modalité d’activation par ZODI » était mise en place.

Au cours de ces actions, 27 tâches doivent être réalisées « pour assurer de manière intégrale et protéger La Guaira et Carabobo », a déclaré Maduro, en précisant qu’ils avanceront « pas à pas, en perfectionnant la mécanique du puissant mouvement national pour la défense de la paix, de la souveraineté et du droit à un avenir ».

Au préalable, le ministre des Relations intérieures, Diosdado Cabello, a indiqué que des Organes de Direction pour la Défense intégrale (ODDI) avaient été établis à La Guaira et Carabobo, servant de instances de planification, de coordination et d’intégration des pouvoirs de l’État, « face à l’assaillant que le impérialisme nord-américain a tenté de déclencher contre le pays ». « Le Venezuela tout entier se mobilise de manière organisée », a-t-il ajouté.

Depuis La Guaira, Cabello a déclaré que « le puissant ennemi », en référence aux États-Unis, « dissimule des activités de coups d’État et de changement de régime derrière de prétendues opérations de lutte contre le narcotrafic ». Il a également réitéré que si la lutte contre le trafic de substances illicites était la raison de la présence militaire américaine, les navires se trouveraient dans le Pacifique et non dans les Caraïbes.

Pour sa part, le commandant de la ZODI Carabobo, Héctor José Cadenas Daal, a annoncé qu’ils se préparaient à « exécuter la déconcentration de matériels et de moyens » présents au Fort Paramacay, dans cet État. Cette unité militaire avait été attaquée en août 2017 par un groupe d’ex-militaires et de civils soutenus par l’extrême droite, cherchant à déstabiliser le gouvernement de Nicolás Maduro.

En août, des médias internationaux ont rapporté un déploiement militaire américain dans le sud des Caraïbes, prétendument pour faire face aux cartels de la drogue. Dans le même temps, la procureure générale des États-Unis, Pam Bondi, a doublé la récompense pour toute information menant à l’arrestation du président vénézuélien sous l’accusation — jamais étayée — de diriger un « cartel de narcotrafic ».

À la suite de ce déploiement militaire américain, les ministres des affaires étrangères de blocs tels que la Communauté des États latino-américains et caribéens (CELAC) et l’Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (ALBA) ont demandé que la déclaration de la région comme zone de paix soit respectée.

Maduro soutient que son pays est victime d’« une guerre multiforme » orchestrée depuis les États-Unis dans le but de favoriser un « changement de régime ». (Texte et photo: Cubadebate)


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