Radio Cadena Agramonte emisiora de Camagüey
Équateur, 18 novembre.- La défaite du président équatorien, Daniel Noboa, dans sa tentative de permettre une présence accrue de forces militaires étrangères dans le pays sud-américain non seulement réorganise la politique intérieure de la nation, mais affecte également le tableau géopolitique qui se mettait en place depuis Washington.
Les principales “pleureuses” en dehors du gouvernement équatorien sont la secrétaire du Département de la Sécurité Nationale des États-Unis, Kristi Noem, et l’écosystème d’entreprises de sécurité privée qui s’est développé autour de Blackwater, qui voyait dans la grave crise de violence une opportunité de réintégration accrue en Amérique du Sud.
Le rejet majoritaire de la population met momentanément un frein aux plans de l’administration du président américain, Donald Trump, qui espérait transformer l’Équateur en une sorte de laboratoire hémisphérique de coopération en matière de sécurité avancée, alors même que sa politique d’agression contre plusieurs gouvernements de la région s’intensifie. (Texte et photo: Cubadebate)
