Radio Cadena Agramonte emisiora de Camagüey
Moscou, 21 novembre - Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré ce jeudi que Moscou n’avait rien à ajouter concernant le dialogue avec Washington sur la résolution du conflit ukrainien, en dehors des accords conclus lors du sommet entre les présidents Vladimir Poutine et Donald Trump en Alaska.
Il a ainsi commenté les informations divulguées par les médias occidentaux concernant l’existence d’un nouveau plan de paix pour l’Ukraine que les États-Unis auraient élaboré en consultations secrètes avec la Russie.
« Nous ne pouvons rien ajouter de nouveau à ce qui a déjà été dit à Anchorage ; dans ce cas, nous n’avons aucune nouveauté », a-t-il affirmé.
En même temps, Peskov a souligné que « tout moment est bon » pour résoudre le conflit avec l’Ukraine.
La veille, le porte-parole avait également nié l’existence de toute addition à un processus de paix en Ukraine au-delà des accords atteints lors du dernier sommet Poutine-Trump. « Dans ce cas, nous n’avons aucune innovation au-delà de ce que nous appelons l’esprit d’Anchorage », a-t-il précisé.
De plus, il a souligné que « Moscou est ouvert aux négociations » pour trouver une solution au conflit entourant l’Ukraine.
Le tumulte a éclaté après qu’Axios a annoncé ce mardi, citant des sources non identifiées, que la Maison Blanche travaillait en secret avec la Russie pour rédiger un nouveau plan visant à mettre fin au conflit ukrainien. Selon une source de ce média, le projet américain serait composé de 28 points et s’inspirerait de l’accord de paix entre Israël et le Hamas promu par Trump.
Les mesures du plan pourraient être réparties en quatre catégories générales : paix, garanties de sécurité, sécurité en Europe et futures relations des États-Unis avec la Russie et l’Ukraine.
Par ailleurs, une personne familière avec le sujet a indiqué à Axios que l’envoyé spécial du président américain, Steve Witkoff, dirige la rédaction du plan et a largement discuté avec l’envoyé spécial de la Présidence russe, Kiril Dmítriev.
Des fuites de différents médias indiquent que parmi les points du plan figurent la reconnaissance de la Crimée et du Donbass en tant que territoire russe légitime, la renonciation de Kiev à plusieurs catégories clés d’armement, ainsi que des garanties que l’Ukraine cédera à la Russie toute la région du Donbass, accordera à la langue russe le statut de langue d’État et reconnaîtra formellement l’Église orthodoxe ukrainienne canonique (UPTs), actuellement persécutée.
De plus, la présence de forces armées étrangères sur le territoire ukrainien ne sera pas autorisée et les États-Unis réduiront leur aide militaire au pays. De même, le Wall Street Journal a indiqué, en citant des responsables américains, qu’il faudrait à l’Ukraine renoncer, pendant au moins plusieurs années, à son adhésion à l’OTAN. (Texte et photo: Cubadebate)
