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Les experts de l’ONU avertissent que les violations continues par Israël menacent le fragile cessez-le-feu à Gaza


Gaza, 25 novembre - Les violations continues du cessez-le-feu à Gaza par Israël menacent la fragile trêve existante, ont averti ce lundi une vingtaine d’experts indépendants de l’ONU, qui ont appelé tous les États à veiller à ce que les attaques contre les civils cessent immédiatement et à ce que l’aide humanitaire, y compris l’assistance médicale, parvienne sans entrave.

« Depuis l’annonce du cessez-le-feu le 11 octobre, Israël a commis au moins 393 violations [de la trêve], tuant 339 Palestiniens, dont plus de 70 enfants, et blessant plus de 871 », ont déclaré les experts, rappelant que les frappes aériennes du 28 octobre ont marqué la nuit la plus meurtrière depuis le début de la trêve, avec au moins 104 Palestiniens tués.

Les experts indépendants ont signalé que des attaques ont continué à être rapportées dans les cinq gouvernorats de Gaza, malgré le cessez-le-feu, avec des informations sur des tirs, des bombardements d’artillerie et des frappes aériennes.

« Les attaques israéliennes continues contre la population palestinienne à Gaza constituent une violation flagrante de l’accord de cessez-le-feu », ont affirmé les experts, appelant la communauté internationale à intensifier la pression pour faire respecter la trêve et sauver des vies.

Alors que les attaques et les violations du cessez-le-feu se poursuivent, l’accès humanitaire reste gravement restreint, avec seulement deux des six points de passage rouverts.

« Le volume de camions d’aide entrant à Gaza n’a jamais atteint l’objectif convenu de 600 par jour et a souvent chuté en dessous de la moitié de ce nombre », ont averti les experts.

Ils ont souligné que les principaux hôpitaux de la bande de Gaza ne fonctionnent que partiellement et nécessitent restauration, équipement et fournitures pour atteindre leur pleine capacité opérationnelle.

« L’incapacité continue de garantir que l’ONU, via l’UNRWA (l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens) et l’OCHA (Bureau de la Coordination des affaires humanitaires), gère directement la livraison et la distribution de l’aide à Gaza, comme le prévoit le droit international, est inacceptable et ne peut être justifiée », ont-ils soutenu.

Parallèlement, la violence en Cisjordanie occupée continue également d’escalader, tandis que des colons israéliens armés et des soldats intensifient les attaques contre les civils palestiniens, leurs terres et leurs biens.

« Dans une démarche qui avancerait l’annexion de jure, totalement interdite, le Parlement israélien progresse également dans la législation visant à étendre la souveraineté israélienne sur des parties de la Cisjordanie », ont averti les experts indépendants de l’ONU.

« Il est temps de mettre en œuvre complètement l’avis consultatif de la Cour internationale de justice qui ordonne le démantèlement de l’occupation israélienne et du système de ségrégation raciale et d’apartheid qui en découle », ont-ils ajouté.

Bien qu’ils aient accueilli positivement le cessez-le-feu, les experts ont exprimé leur inquiétude quant à l’absence de justice et de responsabilité dans l’accord actuel et le plan de paix proposé par les États-Unis.

« Il ne peut y avoir de paix durable sans responsabilité pour les crimes commis depuis le 7 octobre 2023 », ont-ils affirmé.

« Nous avertissons que les soi-disant initiatives de paix qui permettent à une partie de conserver un contrôle militarisé sur Gaza ne mettront pas fin à l’occupation, mais la renforceront. Malheureusement, cela se déroule sous nos yeux », ont-ils déclaré.

Selon les experts, « après deux ans d’assaut génocidaire, ce ‘plan de paix’ aggrave la situation ».

Plus de 58 % de Gaza reste sous contrôle militaire israélien, avec 40 sites israéliens encore en activité au-delà de la ligne de retrait convenue, en violation flagrante des termes du cessez-le-feu.

Les experts ont demandé des mesures urgentes, notamment garantir un accès humanitaire sécurisé par des corridors terrestres et maritimes supervisés par l’ONU, et ouvrir des corridors humanitaires vers la Cisjordanie, Jérusalem-Est et Israël pour les blessés, les malades et les groupes vulnérables.

Ils ont également demandé d’imposer des sanctions à Israël pour les violations continues du droit international et d’établir un embargo total sur les armes contre ce pays.

Ils ont aussi appelé à permettre un accès libre et complet aux médias internationaux dans le Territoire palestinien occupé, à garantir des enquêtes internationales indépendantes sur les violations graves du droit international, et à envisager une intervention internationale dirigée par l’ONU si les attaques persistent. (Texte et photo: Cubadebate)


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