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L’expansion de l’univers se ralentit


Moscou, 25 novembre - L’expansion de l’univers pourrait avoir entamé une phase de ralentissement, contredisant l’idée largement acceptée selon laquelle elle s’accélère continuellement en raison d’une force inconnue mais mesurable, connue sous le nom d’énergie noire, a rapporté la Royal Astronomical Society, citant une étude dirigée par des scientifiques de l’Université de Yonsei (Corée du Sud).

Pendant des décennies, il a été supposé que les supernovae de type Ia, explosions d’étoiles naines blanches dans des systèmes binaires, produisent une quantité de lumière constante appelée « candela standard ». Ce paramètre a permis de découvrir que les galaxies les plus éloignées s’éloignaient plus rapidement, un indice que l’univers se dilate de manière accélérée.

À partir de cette découverte, le modèle cosmologique standard (ΛCDM) a été proposé en 1998, suggérant que l’énergie noire était la force dominante à l’origine de ce phénomène. Cependant, une nouvelle analyse a révélé que ces supernovae provenaient de galaxies avec des étoiles parentes d’âges différents, ce qui affecte leur brillance même après leur standardisation.

Selon les chercheurs, les explosions provenant de populations d’étoiles jeunes étaient plus faibles que celles des populations plus anciennes. Après avoir examiné un échantillon de 300 galaxies, une certitude de 99,99 % a été atteinte sur le fait que la diminution de la brillance des supernovae de type Ia n’était pas seulement due à l’expansion de l’univers, mais aussi à des facteurs liés à leurs étoiles.

En corrigeant ce biais systématique, les spécialistes ont constaté que leurs résultats ne correspondaient pas au modèle ΛCDM. Au contraire, il a été mis en évidence qu’ils s’alignaient sur un nouveau modèle, qui combine des données obtenues du projet DESI, tant des supernovae que de leurs étoiles parentes, indiquant que l’énergie noire s’affaiblit et évolue avec le temps. Cela peut être interprété comme un signe que l’univers a commencé à se ralentir.

Pour vérifier cette nouvelle hypothèse, les chercheurs travaillent sur ce que l’on appelle un test sans évolution, qui utilise exclusivement des données de jeunes supernovae de type Ia provenant de galaxies jeunes situées à différentes distances.

D’autre part, l’étude, publiée dans la revue Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, pourrait changer notre façon de comprendre l’univers et fournir des indices sur son avenir. Si l’énergie noire continue de diminuer avec le temps, l’espace finira par se contracter jusqu’à s’effondrer sur lui-même. Ce scénario est connu sous le nom de Grande Contraction (Big Crunch). (Texte et photo: RT)


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