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Le Mincex annonce des incitations pour l’investissement étranger à Cuba


La Havane, 26 novembre - Lors de l’ouverture du VIII Forum des Investissements, le vice-premier ministre et ministre du Commerce extérieur et de l’Investissement étranger, Oscar Pérez-Oliva Fraga, a fait d’importantes annonces gouvernementales visant à promouvoir le développement des entreprises à Cuba.

En décrivant le panorama économique national, le vice-premier ministre a déclaré que le tissu économique cubain est très diversifié, contrairement à ce qui est souvent expliqué. « Le défi actuel est de parvenir à une articulation naturelle de ce tissu entrepreneurial, afin que tous les acteurs de l’économie participent et contribuent à l’atteinte des objectifs de développement économique de notre pays. C’est une prémisse que nous ne devons pas perdre de vue », a-t-il affirmé.

Il a souligné que chaque acteur, dans son domaine, doit interagir de manière dynamique et flexible pour avancer vers les objectifs de développement du pays.

Lors de son intervention, le ministre a détaillé la composition de ce tissu. D’une part, les entreprises du secteur public, considérées comme l’acteur économique fondamental, et d’autre part, celles du secteur non étatique. Il a également souligné le rôle très important de l’investissement étranger. « Actuellement, Cuba compte 376 entreprises avec des capitaux étrangers en provenance de 40 pays, dont 56 sont situées dans la Zone Spéciale de Développement de Mariel ».

Malgré les difficultés et le « blocus renforcé de manière sans précédent », il a annoncé qu’en 2025, 32 nouvelles entreprises originaires de 13 pays avaient été approuvées, avec un capital engagé de 1,1 milliard de dollars. Il a noté que 10 de ces 32 entreprises ont été approuvées grâce à de nouvelles procédures plus simples et plus agiles, gérées directement par des responsables d’organismes d’État.

Le vice-premier ministre a évoqué les acteurs économiques non étatiques — entreprises privées, coopératives, travailleurs indépendants et projets de développement local — et a souligné l’objectif que tous fonctionnent de manière harmonieuse et intégrée.

Il a annoncé un ensemble de décisions novatrices pour dynamiser l’investissement étranger, précisant qu’il ne s’agit pas d’une mesure isolée, mais qu’elles s’inscrivent dans le cadre du programme gouvernemental visant à corriger les distorsions et à relancer l’économie. Ces décisions, qui seront bientôt concrétisées par de nouvelles réglementations, visent à élargir les capacités opérationnelles et à simplifier les procédures.

Plus précisément, un nouveau décret sera émis pour remplacer le Décret 325 (règlement de la Loi 118), et il y aura une mise à jour de la Résolution 21 et d’une résolution conjointe du MINCEX.

Il a expliqué que ces transformations consistent, en premier lieu, à établir un nouveau schéma de fonctionnement différencié pour l’investissement étranger, qui pourra opérer, selon ses besoins, en monnaie nationale et en devises. Cela est lié au processus de dollarisation partielle de l’économie et à la nécessité pour l’investissement étranger de se concentrer sur l’obtention de sources de revenus externes, que ce soit par l’exportation ou sur des segments du marché national générant des devises.

Pérez-Oliva Fraga a pris l’exemple d’entreprises à capitaux mixtes qui, en appliquant de nouvelles méthodes, ont obtenu les meilleurs résultats historiques. L’idée, a-t-il déclaré, est d’étendre cette expérience afin que l’investissement étranger fonctionne avec plus de dynamisme, de confiance et d’autonomie financière. Il a mentionné l’utilisation d’autres variantes de commercialisation, telles que le commerce électronique, comme source de devises.

Une autre modification importante à l’étude concerne le traitement des entreprises ayant des capitaux étrangers dans le plan économique. À partir de maintenant, seuls les dividendes de la partie cubaine et les revenus en devises des entités cubaines concernées seront pris en compte, ce qui représente un élément de flexibilité supplémentaire par rapport aux approches précédentes.

Il a également évoqué la possibilité, déjà prévue par la législation, pour les entreprises d’ouvrir des comptes bancaires à l’étranger, un outil pour compléter leurs opérations et faciliter les sources de revenus en devises, les aidant à faire face aux effets du blocus.

Il a confirmé que, dans le cadre de ce processus de dollarisation partielle, des tarifs en devises seront établis dans certains secteurs pour les biens et les services. Ces tarifs, a-t-il assuré, auront un caractère plus compétitif et seront plus adaptés à la réalité que les options actuelles du marché des changes. (Texte et photo: Cubadebate)


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