Radio Cadena Agramonte emisiora de Camagüey
La Havane, 4 décembre - La diminution progressive de la disponibilité de l’eau dans plusieurs zones de Cuba, due à son régime de pluies et à l’augmentation de la température moyenne, pourrait s’aggraver à moyen terme si les prévisions des experts se réalisent.
De tels phénomènes figurent parmi les principaux impacts du changement climatique sur ce secteur, a informé le ministère de la Science, de la Technologie et de l’Environnement (Citma) sur son site officiel, lors d’une rencontre avec des dirigeants de l’Institut National des Ressources Hydrauliques et d’autres organismes.
Le ministère a également énuméré les modifications apportées au régime d’exploitation des réservoirs et les impacts sur l’utilisation des eaux non régulées, ainsi que les effets sur les réserves d’eau souterraine et leur qualité en raison de l’augmentation de l’intrusion marine.
Il a aussi été signalé une intensification des sécheresses, une augmentation des sources d’approvisionnement en eau souffrant d’insuffisance habituelle et un impact accru des inondations provoquées par un plus grand nombre d’événements de pluies extrêmes.
Par conséquent, la stratégie de l’institution pour contrer ces impacts a été mentionnée, intégrée dans son Plan Hydraulique National 2022-2030, qui, dans le cadre de l’atténuation, promeut l’introduction de sources d’énergie renouvelables dans les stations de pompage de faible puissance, ainsi que des mesures pour réduire les pertes dans les conduites et les réseaux d’aqueducs, ainsi que dans les habitations et les centres.
Concernant l’adaptation, le Citma a affirmé dans son rapport qu’il travaillait à réduire les pertes d’eau par une utilisation efficace, la récupération et la protection de sa qualité (contaminants et intrusion marine), la recherche de nouvelles sources d’approvisionnement (barrages, captages, et non conventionnels), ainsi que dans le cadre du programme de lutte contre les inondations.
Il a été rappelé que, parmi les investissements réalisés entre 2015 et 2025, figuraient la réhabilitation d’aqueducs, l’évacuation et le traitement des eaux usées, le drainage des eaux pluviales urbaines, le stockage et les transferts (construction et réhabilitation de barrages, canaux, tunnels, travaux anti-inondations et de recharge des aquifères) ainsi que l’installation de stations de désalinisation. (ACN) (Photo: Internet)
