Par Maria del Carmen Castañeda Varona/Radio Cadena Agramonte.
La vie lui a joué un mauvais tour en perdant sa femme, mais Yasiel Michel Fraga Ruiz n’a pas été abandonné, le père de quatre enfants qui a récemment reçu un logement confortable dans un bâtiment construit dans la rue Horca, dans cette ville.
"Grâce au Programme d’Attention à la Dynamique Démographique à Cuba, aujourd’hui je peux avoir ce logement. Je n’aurais jamais imaginé que parmi tant de personnes en situation de vulnérabilité, on m’accorderait ce bel appartement", a-t-il déclaré les yeux mouillés.
Fier et reconnaissant de la Révolution cubaine parce que de nombreuses personnes ont contribué à la réalisation de cet objectif, le costaud papa dit qu’il ne sort pas encore de l’étonnement parce qu’il connaît les contraintes auxquelles le pays est confronté dans l’ordre des ressources matérielles du fait du blocus économique cruel, commercial et financier imposé par le gouvernement des États-Unis à Cuba il y a plus de six décennies.
L’agent de sécurité de l’hôtel Port-au-Prince, dans la capitale provinciale, n’a que des mots de louange pour ceux qui, pendant plusieurs mois, ont travaillé sans relâche à l’achèvement de la maison qu’ils peuvent aujourd’hui profiter avec leurs enfants, comme le font les autres familles qui occupent les 12 appartements dans le nouveau quartier.
"Il ne me reste plus qu’à remercier pour ce rêve devenu réalité", ne se lasse pas d’insister Yasiel Michel Fraga Ruiz, ajoutant qu’il ne se sentait pas si heureux avec ses enfants depuis longtemps.
"Hier, mon père me l’a dit et je me suis mise à pleurer "ajoute timidement sa fille Leanet, qui est déjà propriétaire de la nouvelle maison.
"Ici, j’ai une vue agréable, et l’essentiel est que nous avons trois quarts donc mes frères et moi sommes très heureux".
"L’appartement est bien construit, peint et pourtant neuf, vraiment ces conditions favorables laissent derrière moi mon ancienne maison qui avait un niveau élevé de détérioration avec risque d’effondrement et de fuites, ajoute Yassiel Michel, avec la totale certitude que cette étape est restée dans l’oubli. (Photos : de l’auteur et Miozotis Fabelo Pinares/Radio Rebelde)