Par Juan Mendoza Medina/Radio Cadena Agramonte.
Il est rare qu'Alfredo Ferrer Abelarde ne fasse pas de reportages sur Radio Cadena Agramonte. Depuis près de 10 ans, ses reportages proviennent de sa communauté natale de Batalla de las Guásimas, dans la municipalité de Vertientes, mais avant cela, il a fait des reportages depuis Najasa, et même depuis Radio Cubitas, la station dont il est le fondateur.
Ce que beaucoup ne savent peut-être pas, c'est que son nom apparaît également en première page d'Adelante pendant la majeure partie des années 1970, le journal où il a commencé sa vie professionnelle dans le journalisme.
L'Union des journalistes cubains de Camagüey lui a remis ce mercredi, devant ses voisins qui lui ont montré combien ils l'aiment et l'admirent, dans la petite ville sucrière située à environ une demi-centaine de kilomètres de la ville des Tinajones, la pièce commémorative du 60e anniversaire de l'UPEC, qu'il a reçue en compagnie spéciale de son épouse, une arrière-garde sûre et nécessaire et même un motivateur de thèmes pour son travail, comme il l'a lui-même avoué.
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Les années ne passent pas, surtout quand on a tant travaillé pour systématiser le reflet dans l'éther du travail des hommes et des femmes de la campagne, mais à 73 ans, Ferrer garde sa table de reporter dans l'une des pièces de son appartement de "Batalla", avec un crayon et du papier à portée de main, et un téléphone tout proche d'où il enregistre pratiquement tous les jours pour la radio de la province.
Le comité provincial du Parti communiste de Cuba, le gouvernement provincial du pouvoir populaire et la direction de Camagüey de l'Institut de l'information et de la communication sociale se sont associés à la reconnaissance de son dévouement et de sa persévérance.
Il a également été honoré par l'assemblée municipale du pouvoir populaire de Vertientes, la 72e circonscription où il réside, par l'association des combattants de la révolution cubaine et par des représentants d'entités étatiques, de nouveaux acteurs économiques et de la population locale qui ont spontanément et de diverses manières exprimé leur gratitude pour le travail qu'il a accompli.
Il a fait don de sa vieille machine à écrire à l'UPEC, organisation à laquelle il appartient depuis plus d'un demi-siècle, et qui sera bientôt exposée à la Maison de la presse de Camagüey, dans le cadre du réaménagement et de la décoration de ses espaces, mais aussi en reconnaissance du travail d'un paysan devenu journaliste grâce, comme il l'a dit, à Fidel.
Ferrer savait que nous allions jusqu'à Batalla de las Guásimas, mais il ne s'attendait pas à ressentir autant d'émotions. "Vingt ans m'ont été enlevés des épaules", m'a-t-il dit au téléphone, impatient de savoir comment s'était déroulé le voyage de retour. Il le mérite. Nos magnétophones ont enregistré une conversation de plus d'une demi-heure qui sera bientôt racontée, ainsi qu'un résumé d'une partie de toute une vie consacrée au meilleur métier du monde.
En attendant, nous avons la satisfaction de constater qu'Alfredo Ferrer Abelarde a beaucoup d'énergie pour marquer sa présence dans les journaux de Cadena Agramonte. (Photos: de l'auteur et de Miozotis Fabelo Pinares/Radio Rebelde)