Washington, 4 août.- Le gouvernement de Donald Trump s’engage aujourd’hui dans un rejet monumental des libertés constitutionnelles de la Première Amendement, que le peuple des États-Unis considère désormais comme acquises.
C’est ce qui ressort d’un article publié par Common Dreams, qui souligne qu’actuellement, les manifestants défendant les droits humains et les causes s’opposant au gouvernement actuel sont soumis à toutes sortes d’intimidation et de représailles.
L’article rappelle qu’en juin, le président Trump a menacé d’utiliser la force militaire contre les participants aux manifestations s’opposant à l’application arbitraire des lois sur l’immigration.
«À Los Angeles, des marines et des troupes de la Garde Nationale ont été déployés pour intimider les manifestants opposés au gouvernement», souligne le document.
Il est préoccupant que, dans un rejet de l’histoire des États-Unis en tant que nation d’immigrants, les dirigeants et militants pro-palestiniens nés à l’étranger soient victimes d’arrestations arbitraires de manière disproportionnée, indique le texte, mentionnant des exemples récents tels que ceux de Mahmoud Khalil, Mohsen Mahdawi et Rumeysa Ozturk.
La liberté de la presse est également sous pression, déclare Common Dreams. Les fonds fédéraux attribués par le Congrès à la Corporation pour la Radiodiffusion Publique, qui soutient des programmes non partisans de la Radio Publique Nationale, ainsi que des stations locales, ont été annulés brusquement en raison de leur manque d’alignement avec l’orientation politique de l’administration actuelle.
Le président Trump lui-même a utilisé des poursuites contre les médias et les journalistes pour faire taire les critiques et la diffusion de faits, en particulier contre des médias importants tels qu’ABC, CBS, Des Moines Register et The Wall Street Journal, ajoute la publication.
De plus, le «Grand et Beau Projet de Loi», que Trump a promu au Congrès et a ironiquement signé le 4 juillet, attaque la société civile en réduisant le financement des organisations à but non lucratif d’un montant projeté de 81 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie, ce qui affectera certaines des personnes les plus exclues des États-Unis.
Il souligne également que, malgré la diffusion en direct du génocide israélien et de la famine imposée au peuple palestinien, l’administration actuelle a proféré des insultes et a recouru à diverses formes d’intimidation contre des experts des Nations Unies.
Il a qualifié de «particulièrement odieuse» la sanction illégitime contre Francesca Albanese, rapporteur spécial de l’ONU pour les droits humains dans les territoires palestiniens occupés, par l’administration Trump à la demande du gouvernement du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, dont les membres sont sous le coup d’un examen approfondi de la Cour Pénale Internationale pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, rappelle Common Dreams. (PL) (Photo: Internet)