Radio Cadena Agramonte emisiora de Camagüey
Washington, 4 août.- Sans tenir compte des croyances, mais unis par un objectif commun : la levée du blocus, la section de Jacksonville du Comité américain “Manos Fuera de Cuba” a été fondée, devenant la première dans la ville la plus peuplée de Floride.
«La communauté de Jacksonville se rassemble pour mettre fin au blocus et soutenir Cuba, et loin d’être une rencontre unique, cet événement a marqué le début d’un nouveau chapitre pour la solidarité avec Cuba dans le Sud Profond», a déclaré Hakim Jihad, coordinateur du groupe, à Prensa Latina.
Lors de la rencontre inaugurale, tenue à la Galerie d’Art Yellow House à Jacksonville, un rapport a été présenté par la délégation qui a récemment assisté aux festivités du 1er mai à La Havane.
L’énergie dans la salle était électrisante, marquée par la curiosité, l’enthousiasme et un profond désir de connaître la vérité sur Cuba au-delà des mensonges de la propagande impérialiste américaine, a-t-il commenté.
La Floride, souvent considérée comme un territoire hostile à la solidarité avec Cuba, a connu une dynamique différente, a-t-il souligné.
«Dans un État dominé par certaines des politiques anti-cubaines les plus sévères des États-Unis, cet événement a montré que la situation est en train de changer», a averti Jihad.
Le rapport a mis en évidence des actes concrets de solidarité. La délégation a fourni une aide médicale d’une valeur de 200 000 dollars directement à l’Hôpital Calixto García à La Havane.
Au début de cette année, le Comité a participé à la coordination d’un envoi de conteneurs d’une valeur de 517 000 dollars, comprenant 500 000 analgésiques, en collaboration avec Not Just Tourists, le Pan-American Medical Group, le Comité “Manos Fuera de Cuba” de Los Angeles et Global Health Partners.
Les participants ont également pris connaissance du mouvement national croissant, y compris le soutien important de l’AFL-CIO de Californie, qui représente 2,3 millions de travailleurs, ainsi que du Syndicat International des Dockers.
La création d’une section du nord-est de la Floride du Comité américain “Manos Fuera de Cuba” est déjà en cours, construisant une base organisée de résistance dans l’un des États les plus stratégiques dans la lutte contre le blocus, a souligné Jihad, ajoutant que «la salle s’est unie non seulement par admiration pour la résilience de Cuba, mais aussi par la détermination de lutter jusqu’à ce que le blocus soit levé».
Mais il ne s’agit là que du début d’un grand effort visant à étendre l’initiative du Comité de Los Angeles Manos Fuera de Cuba, fondé en 2019, a exprimé l’activiste Brenda López depuis la Californie.
«La section de La Nouvelle-Orléans est également en cours de création», a commenté l’activiste Mark Friedman, soulignant qu’il y a de nombreuses personnes ici qui souhaiteraient voir l’amélioration des relations avec Cuba et la levée des sanctions contre l’île. «Dans ce sens, notre travail s’oriente», a-t-il ajouté.
Friedman a insisté sur l’importance d’impliquer les jeunes. La solidarité, le soutien à Cuba, a besoin de leur inclusion.
Pour López, membre comme Friedman du Comité de Los Angeles, le comité de Jacksonville émerge à un moment où nos droits fondamentaux sont gravement attaqués par l’administration actuelle.
Mais en étant réaliste –a-t-elle souligné– c’est le reflet d’un système qui privilégie les profits sur les personnes. «Et c’est là que Cuba entre en jeu; Cuba a démontré, tant au niveau national qu’international, une approche humaniste et préventive en matière de droits fondamentaux», a-t-elle affirmé.
López a dénoncé plus de 60 ans de blocus économique, commercial et financier contre la nation antillaise et a particulièrement condamné l’inclusion de Cuba sur la liste des États soutenant le terrorisme. La lutte pour éliminer toutes ces mesures coercitives et hostiles «doit se faire pour le peuple cubain, qui a fait preuve d’une résilience admirable pendant tant d’années, mais aussi pour nous-mêmes», a conclu López. (Texte et photo: PL)
