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Cuba, Révolution cubaine, Fidel Castro Ruz, société

Fidel de Cuba, à des moments cruciaux


Il y a une luminosité chaque 13 août qui ne pourra jamais s’éteindre, pas même avec tous les blocus du monde, car c’est la date de ce jour heureux où naquit, il y a 99 ans, l’incontournable dirigeant de la Révolution cubaine, Fidel Castro Ruz.

Même après, lorsque lors de la douloureuse séparation physique, ses compatriotes ont crié : “Je suis Fidel”, le défi immense de continuer à être guidés par cette lumière est devenu clair, imposé par hommage et convictions profondes, émanant de son drapeau emblématique.

En des jours comme ceux-ci, les Cubains vont résolument au-delà des cérémonies sur l’autel de la Patrie et des actes publics et rituels, tenus parce qu’ils sont magnifiques et glorifiants.

Ainsi, beaucoup tentent de relever le défi ardu de travailler sur le Fidel intime que chacun doit porter en lui, dépassant slogans et phrases toutes faites pour transformer ses enseignements en une action créatrice.

Les enfants de cette terre se sont toujours consacrés avec plus d’ardeur à l’action héroïque, parfois même au prix de leur vie, dans le fracas des batailles les plus justes, plutôt que dans le calme nécessaire au devoir dans la paisible vie quotidienne.

Les élans d’un sang ardent et d’une culture aux valeurs profondément ancrées, en faveur de la liberté et de la justice, semblent nous définir comme peuple.

Qui ne se souvient pas du Commandant en Chef de l’Armée Rebelle lorsqu’il affirmait que ce serait réellement la Révolution, le 1er janvier 1959 à Santiago de Cuba, après la victoire.

Et lorsqu’il dit plus tard, le 8 janvier à La Havane, que les choses pourraient désormais devenir plus difficiles, il nous alertait également, au milieu d’une immense joie, de veiller à nos propres erreurs.

Le Fidel qui a toujours laissé clair à ses ennemis qu’il n’y aurait jamais de reddition et qui a conduit les Cubains dans tant de batailles héroïques, au milieu de grands accomplissements, les appelle aussi maintenant à continuer à s’efforcer de s’améliorer eux-mêmes, le plus grand défi qu’un être humain puisse relever.

Un engagement louable malgré tout, car à Cuba, il existe des réserves spirituelles, intellectuelles, morales et de caractère plus que suffisantes pour y parvenir.

Les nombreux reconnaissants et même les ingrats savent bien, au fond de leurs pensées, à quel point la contribution du Leader a été décisive pour l’égalité sociale et pour poser les bases d’une éducation, d’une culture et d’une instruction générale, dans les sciences et la technologie.

Il est impératif alors d’accomplir son devoir, cette tâche moins bruyante et visible que les combats frontaux, également nécessaires, et qui nécessite constance, dévouement sans relâche et consécration totale, sachant que c’est la seule manière d’avancer et de garantir la continuité du modèle de société que nous avons choisi.

Une exigence pressante en ces temps du blocus le plus féroce que n’a jamais connu un pays, cela se sait bien.

Nous nous le devons, Fidel, à toi et à nous. Il est bon de se rappeler à nouveau en ce jour anniversaire, au milieu de la pérennité de ton œuvre vivante et des souvenirs chaleureux.

La vie de Fidel est un exemple inspirant: un révolutionnaire qui s’est forgé en tant que combattant des causes les plus justes et qui a eu dans sa famille, surtout en son père Ángel Castro et sa mère Lina Ruz, deux piliers d’une valeur inestimable.

Il naquit dans le village rural de Birán, dans l’ancienne province d’Orient, aujourd’hui dans la province orientale de Holguín.

Il obtint d’excellentes notes et se distingua dès l’école primaire, recevant une grande partie de sa formation à Santiago de Cuba, bien qu’il termina son baccalauréat au collège de Belén à La Havane.

Il s’inscrivit à la faculté de droit de l’Université de La Havane en 1945, après avoir achevé avec brio son parcours dans l’institution jésuite citadine.

Il se rappellerait toujours le rôle de cette institution dans l’acquisition de sa conscience révolutionnaire et de sa pensée politique.

Ce fut une période d’intense action, durant laquelle il subit des violences dans la rue et des détentions arbitraires, et où il entra également en contact avec l’idéologie marxiste.

C’étaient des temps où il avait commencé sa vocation de solidarité latino-américaine, née de son admiration profonde pour l’œuvre de José Martí, l’un de ses grands mentors moraux, ainsi que par l’étude de Simón Bolívar. Il militait également dans le Parti du Peuple, appelé Ortodoxe.

Après avoir été diplômé en droit avec deux titres dans des disciplines juridiques, il choisit de s’installer dans un cabinet dédié à aider les personnes modestes.

Ses débuts dans la lutte se produisirent lors de l’affrontement avec le président Ramón Grau San Martín. Le coup d’État de Fulgencio Batista, en 1952, marqua sa majorité dans ses convictions, entraînant la radicalisation et l’approfondissement de sa pensée révolutionnaire.

À partir de 1953, il y eut les assauts des casernes Moncada et Carlos Manuel de Céspedes, le 26 juillet historique de cette année-là, la prison injuste mais fructueuse, l’amnistie en 1955, l’exil obligé au Mexique et le retour pour se battre définitivement dans la Sierra Maestra, où il arriva après un voyage chaotique avec 82 expéditions, le 2 décembre 1956.

Depuis ce bastion héroïque, moins de deux ans après, l’insurrection descendit vers les plaines et s’étendit sur toute Cuba. La grande épopée dirigée par Fidel, à la tête du glorieux Armée Rebelle, mérite bien un espace à part.

La tâche défiant, belle, fondatrice, toujours transformante de la Révolution cubaine, en plein visage de l’ennemi le plus puissant de la Terre, le consacra devant ses compatriotes, qui confirment, en se rappelant l’Apôtre: “La mort n’est pas vraie quand l’œuvre de la vie a été bien accomplie” .(ACN) (Photo: Internet)


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