Le leader de la Révolution, Fidel Castro Ruz, aurait eu 99 ans cet été, alors que des millions de ses compatriotes se remémorent le 13 août 1926, date de sa naissance, ressentant plus que jamais sa présence dans les journées de travail créatif, pour la vie et en défense de la Patrie qu’ils vivent aujourd’hui.
Il est indéniable que le symbole de ses origines ajoute de la joie à l’émotion du souvenir, car les Cubains aiment se reconnecter aux racines de cet enfant né dans le petit village de Birán, aujourd’hui dans la province de Holguín, qui avait presque innément cette grande affinité pour la vérité et la justice, un attachement qui marquerait toute son existence.
Dans l’essence même de Fidel militant, vivant actuellement à Cuba, se trouve l’homme véritablement martien, celui qui, depuis les salles de classe du lycée et la Génération du Centenaire, a ravivé la flamme universitaire en hommage à l’Apôtre et a dirigé en 1953 les assaults des casernes Moncada à Santiago de Cuba et Carlos Manuel de Céspedes à Bayamo, faisant de la lutte armée le moteur et le symbole de la quête de liberté.
Il a tout appris de Martí, en particulier ses idéaux d’indépendance, d’anticolonialisme, d’anti-annexionnisme et d’antimperialisme affirmé.
Cette influence a imprégné son action de convictions révolutionnaires profondes, prônant la souveraineté, la liberté, la justice, ainsi que la solidarité et la fraternité entre les êtres humains, plutôt que des sentiments vils de vengeance, de division et de volonté malveillante qui cherchent à empoisonner la vie de la nation, alimentées par des campagnes de haine orchestrées et financées par l’ennemi, avec l’objectif de détruire la Révolution.
Le leader qui a survécu à plus de 600 tentatives d’assassinat orchestrées par la CIA a également forgé, au fil des années, la résistance et les conquêtes indéniables d’un peuple libre et souverain face au plus puissant ennemi de la Terre.
Malgré les agressions, les sabotages, les calomnies, les manipulations et le blocus économique, commercial et financier intensifié actuellement, tout en restant fidèle à ses principes, il a su garder un esprit lucide et serein pour, le moment venu, donner de nouvelles nuances aux relations possibles avec le gouvernement des États-Unis.
À ce sujet, déjà en 1994, sous l’administration de Bill Clinton, il déclarait:
«Les théoriciens et les augures de la politique impérialiste rêvent que la Révolution, qui ne pouvait être détruite par des procédés si perfides et criminels, pourrait l’être par des méthodes séduisantes, comme celle que l’on a baptisée ‘politique de contacts entre les peuples’.
Il ajoutait: «Eh bien, nous sommes prêts à relever le défi, mais jouez franc jeu, cessez vos conditionnements, éliminez la loi meurtrière de l’ajustement cubain, la loi Torricelli, la loi Helms-Burton, comme les dizaines d’amendements légaux, bien que immoraux, opportunément insérés dans votre législation; mettez un terme complet au blocus génocidaire et à la guerre économique.
Et il poursuivait: «Respectez le droit constitutionnel de vos étudiants, travailleurs, intellectuels, hommes d’affaires et citoyens en général de visiter notre pays, de faire des affaires, de commercer et d’investir, s’ils le désirent, sans limitations ni peurs ridicules, tout comme nous permettons à nos citoyens de voyager librement et même de résider aux États-Unis, et nous verrons si par ces voies ils peuvent détruire la Révolution cubaine, qui est en définitive l’objectif qu’ils poursuivent».
Sous la présidence de Barack Obama, les États-Unis semblaient adopter en partie l’esprit de ces suggestions raisonnables du leader cubain, opérant un virage dans leur politique à partir du 17 décembre 2014.
Ce qui a de nouveau donné lieu à un brusque revirement connu avec l’arrivée au pouvoir de Donald Trump. Cela s’est produit lors de son premier mandat et se poursuit maintenant, depuis janvier dernier, lors de son second passage à la Maison Blanche, s’immisçant partout sur la planète, Cuba n’échappant pas à cette règle.
À cette époque, Fidel et Martí reviennent ensemble, lorsque l’on pense à la vocation de sauvegarder et de promouvoir l’unité des forces révolutionnaires, ainsi qu’à la confiance inébranlable dans le peuple.
Le 13 août ravive également les résultats des efforts du Leader de la Révolution dans le développement du potentiel scientifique de la nation et le fonctionnement d’un réseau national de santé publique qui offre des soins gratuits à tous, sans tenir compte des ressources économiques, des croyances ou de l’affiliation politique. C’est une réalité évidente et vérifiable, et non un mythe, malgré les tentatives fallacieuses de l’entraver.
Bien que ce blocus criminel ait provoqué des pénuries sévères et des souffrances dans les familles cubaines, la lutte contre la COVID-19 s’est transformée en un effort exemplaire et inlassable, tandis que la campagne de vaccination massive, avec des produits issus de la science nationale, est une réalité en cours.
Ce mois d’août 2025 trouve le pays avec de nouveaux efforts pour corriger les erreurs et redresser l’économie, dans le but de préserver le projet social cubain et d’offrir à la population les bénéfices qu’elle mérite, malgré le contexte difficile des diverses limitations et des coupures prolongées d’électricité.
En février 1962, lors d’un discours informant et analysant les mesures menaçantes prises par le gouvernement américain contre Cuba, il appelait le peuple à travailler avec le plus grand dévouement et productivité dans les champs, les villes, les usines et partout, avec les ressources disponibles, car cela constituerait la meilleure réponse possible à ces attaques perfides.
Cet appel, aussi ancien que la naissance même de l’assaut impérial, résonne encore aujourd’hui et constitue un étendard de l’action du peuple, aux côtés du renforcement de la capacité défensive de la nation. Avec une grande foi dans le présent et l’avenir, les Cubains continuent à donner de leur cœur pour leur terre. (ACN) (Photo: Internet)